Très proche en gabarit d’une VFR (sa rivale déclarée) ou d’une Sprint ST, l’Italienne se place sur le même terrain de la polyvalence, le caractère en plus.
- Le bicylindre de 1000 cm3 délivre sa puissance et son couple à haut régimes. Le cap des 6500 tr/mn doit être franchi pour tirer la quintescence des 113 ch de la version libre essayée. Décevant pour un twin. Par contre, la souplesse est excellente.
- La nouvelle injection Sagem aide à reprendre sans trop d’à-coups dès 2500 tr/mn en sixième.
- Les vibrations, bien filtrées, participent au plaisir d’évoluer au guidon d’une machine confortable... y compris pour le passager. Un bémol toutefois pour la large selle qui gêne les moins d’1m80 pour poser les deux pieds au sol.

Les lacets de l’Etna, lieu de cette prise de contact, mettent en évidence l’agilité et l’équilibre de la partie-cycle.
- L’Aprilia s’incline aisément pour enchainer les virolos, à la condition de ne pas toucher aux freins. Dans ce cas, la Futura se relève immédiatement, compromettent ainsi la précision de trajectoire.
- Le freinage se montre décevant pour une machine au potentiel sportif aussi marqué. Les garnitures mordent trop faiblement les disques en conduite rythmée.
- Avec un équipement qui devrait grossir au fil du temps (béquille centrale, bulle haute, catalyseur 2 voies d’origine, Aprilia parle d’un ABS et d’un GPS à venir), la Futura tient à se démarquer de l’image sportive du constructeur de Noale. Mais le caractère qu’elle dispense confirme ses origines italiennes.

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