Moteur en marche, la machine n’oscille pourtant pas au rythme des mythiques vibrations. Et pour cause, le twin cam de la gamme Softail bénéficie de deux arbres d’équilibrage qui tournent en sens inverse du vilebrequin. Une technique qui génère un confort mécanique qui va de pair avec le faux cadre rigide suspendu par un efficace mono amortisseur. La souplesse de la transmission par courroie se montre aussi souple que propre et silencieuse.

Chaque rotation de la poignée de gaz occasionne une poussée généreuse, jouissive mais jamais brutale. Santiag bien a plat sur les repose-pied wagon, il convient de lever le talon pour monter les vitesses avec le sélecteur double branche, et l’orteil pour actionner la pédale de frein arrière. Une habitude, vite prise, qui impose une conduite décontractée ; a défaut, la faible garde au sol vous le rappelle par des raclements réprobateurs. Malgré ses 328 kg tous pleins faits, ce 1450 évolue sur le ralenti avec aisance dans les embouteillages grâce au large guidon, au centre de gravite bas et a la belle souplesse du twin.

Sur route, la vitesse de croisière peut atteindre 140 km/h pour une consommation moyenne de 6 l/100 km, avec une tenue de cap irréprochable et une maniabilité de bon aloi. C’est sur nos départementales qu’il est le plus agréable, s’inclinant aisément à 90 km/h. Le freinage suffit à la vocation l’engin, mais il mériterait un second disque avant pour faire face aux ralentissements brutaux sur voies rapides.

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