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24H du Mans 2015 : le Sert en liesse sur le podium 24H du Mans 2015 : le courage de David Checa n’a pas suffi 24H du Mans 2015 : victoire de la régularité 24H du Mans 2015 : l’abandon de la Honda 111

Que de suspens et de rebondissements tout au long de cette 38e édition des 24H du Mans, et première épreuve du championnat du monde d’Endurance ! Impossible de prévoir, au moins jusqu’au petit matin, laquelle des motos officielles allait s’envoler vers la victoire finale devant les 70.000 spectateurs présents sur le circuit Bugatti (Sarthe).

La Kawasaki SRC n°11, déjà victorieuse ici au Mans à quatre reprises entre 2010 et 2013, et la Suzuki n°30 du Sert, pilotée par le très expérimenté Vincent Philippe, le rapide Anthony Dehalle et le jeune Étienne Masson (première participation à une course d’endurance) semblent être les mieux armées.

La Honda Racing de Julien Da Costa, Sébastien Gimbert et Freddy Foray aura aussi longtemps donné l’illusion de pouvoir l’emporter, surtout que la CBR consomme peu et peut espacer les ravitaillements jusqu’à une quarantaine de tours (au lieu de 36 pour les autres motos).

La Yamaha Yart a vraiment fait illusion pendant un bon moment, tout comme la BMW Motorrad France. Seule la Yamaha R1 du GMT94, parmi les machines de pointe, n’a jamais vraiment semblé dans le coup pour la victoire finale. La principale raison résidant dans le fait que David Checa ait débuté la course très diminué après deux chutes aux essais libres de mardi et jeudi derniers.

Mais c’est finalement la Suzuki du Sert qui l’emporte, grâce à une course menée sans accroc et sans pratiquement aucune faute, aux stands comme sur la piste. C’est la troisième victoire au Mans pour Vincent Philippe (comme Jean-Claude Chemarin, Olivier Four, Sébastien Gimbert et Julien Da Costa), et la 12e pour Suzuki qui égalise ainsi le record de Kawasaki.

Coups de théâtre et rebondissements
Cela commence dès le départ, avec Grégory Leblanc qui boucle le premier tour à un train d’enfer sur la Kawasaki SRC. Il est suivi comme son ombre par la Honda officielle, la Yamaha des autrichiens du Yart, la Suzuki du Sert et la BMW Motorrad France.

La Yamaha du GMT94, pilotée par Kenny Foray, après avoir calé au départ, se retrouve quant à elle dans les profondeurs du classement. Pendant tout le premier relais, la bagarre entre les machines officielles restera très intense et les dépassements se succèderont sans relâche !

Le premier véritable coup de théâtre se produit après deux heures de course : alors qu’il venait de prendre le relais, Fabien Foret chute dans le virage du Chemin aux Bœufs. La Kawasaki SRC rentre au stand et elle y reste pendant pratiquement 14 minutes. Lorsqu’elle reprend la piste, elle est pointée à la 47e position…

En tête depuis la deuxième heure, la Honda marchait comme une bombe et semblait intouchable, surtout que les trois pilotes ne ménageaient pas leurs efforts. Mais c’était sans compter sur la mécanique puisque vers 21h, la moto rouge rentre au box sur problème d’embrayage. Résultat : onze minutes de perdues ! Malheureusement les problèmes électriques et mécaniques continueront sans cesse jusqu’à l’abandon intervenu à 10h40.

La Yamaha du Yart cassera son moteur vers 4h du matin et la BMW Motorrad France connaîtra une multitude de petits problèmes en début de course, mais aussi pendant la nuit.

La Honda National Motos, après une course sans trop de problèmes, était classée à la troisième place dans la matinée, mais plusieurs problèmes mécaniques l’éloigneront du peloton de tête.

La Yamaha du GMT94, grâce au mental de ses trois pilotes, grappillait des places tout au long de la nuit, mais des petits ennuis de distribution secondaire et surtout l’arrêt de David Checa vers 10h du matin réduisirent à néant tout espoir de podium…

Suzuki en solitaire
Solidement installée en tête en fin de matinée, la Suzuki n°30 ne quittera plus les commandes de la course. Le team suisse Bolliger, toujours discret mais aussi efficace, entame une belle remontée et place sa Kawasaki à la troisième place.

Deux motos Superstock, la Suzuki n°72 du Junior Team et la Kawasaki n°33 Luit Moto, se tireront une jolie « bourre » jusqu’au bout et c’est finalement le Junior Team qui emportera la victoire de la catégorie.

En catégorie Open, victoire de la Metiss qui se place à la 18e position au scratch.
La deuxième manche du championnat du Monde FIM d’Endurance se déroulera le 25 juillet 2015, avec les 8 Heures de Suzuka (Japon).

Dans la boutique motomag :
- Le chrono ne ment pas…2 de Steven Casaer (réglage de la moto)
- Le chrono ne ment pas…1 de Steven Casaer (le pilotage)

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