En images

Les deux Suzuki officielles ont pris la tête de cette 29ème édition des 24H du Mans dès le début de la course en menant devant la Yam 94. Mais cette ultra domination n’a duré qu’une petite heure.

Auteur de la pole position, Sébastien Gimbert (Yamaha N°94) se fait griller la politesse par les deux Suzuki officielles (N°1 et N°2) au départ de la course. Vincent Philippe (N°1) et Julien Da Costa (N°2) roulent comme des diables et Gimbert perd rapidement du terrain sur les hommes de tête. « J’ai dû taper dans mes pneus pour garder le contact en début de course. Ensuite, j’ai failli chuter plusieurs fois car je glissais beaucoup », explique Gimbert, visiblement déçu après son premier relais. « J’ai également eu des problèmes pour dépasser des attardés », poursuit-il. Débuts difficiles pour le GMT94...

Les deux machines de Dominique Méliand semblent déjà loin lorsque arrivent les premiers ravitaillement, après ¾ d’heure de course. Sur la N°1, Philippe passe les commandes à Kitagawa. Le Japonais roule depuis moins de 10mn lorsqu’il se fait éjecter violemment de sa moto dans le virage du Musée. Le pace-car effectue alors sa 1re sortie pour permettre le nettoyage de la piste. Kitagawa se relève difficilement mais parvient à ramener sa moto dans les stands. La Suzuki N°1 reste immobilisée 10mn et repart dans les abysses du classement, à la 44e position, à plus de 4 tours du leader. « Il n’y a pas mort d’homme », relativise le team manager des Suzuki officielles. « Nous allons remonter tranquillement et je pense qu’on la reverra vite dans le haut du tableau ». La confiance est de mise chez Suzuki !

La Suzuki N°2 hérite ainsi du commandement de la course avec une avance de près de 40 secondes sur les poursuivants. La sortie du pace-car a un peu chamboulé le haut du classement. Ainsi, la Honda N°55, les Yamaha N°94 et N°7 et la Kawasaki N°111 se tiennent dans un mouchoir de poche et assurent le spectacle pour le bénéfice des places d’honneur.

William Moulin

Classement scratch à 16h : 1er Suzuki N°1 (Philippe, Kitagawa, Lagrive) ; 2e Suzuki N°2 (Coste, Da Costa, Dietrich) ; 3e Yamaha N°94 (Gimbert, Checa, McCoy) ; 4e Kawasaki N°111 (Piot, Riba, Plater) ; 5e Suzuki N°72 (Metro, Foray, Jonchiere).

Superproduction : une chute de la n°110 entame ses espoirs de podium

Guersillon au tapis
Retour au stand en poussette pour la Suzuki 110 du team AM Moto. Patrick Guersillon glisse dans le raccordement Après 1h 10 de course. Juste avant lui et dans le même raccordement, c’est la 199 du team Acropolis Zone Rouge qui effectuait la même figure !

Dans les premiers tours, la lutte annoncée entre la n°10 et la 110 fait rage au grand bonheur des spectateurs. Evoluant aux alentours de la 10e place du classement général, les deux Suzuki bataillent pour la tête de la catégorie Superproduction. Après une heure dix de course, une dérobade de l’arrière de la Suzuki du team AM Moto met à mal ses prétentions pour la victoire. Cet incident fait les affaires du team allemand Motobox Kremer Racing (n°65).

Superstock : bon départ du Maccio Racing

En début de course Sébastien De Rosa roule devant toutes les autres machines vertes

Au guidon de la Kawa n°83 du team Maccio, Sébastien De Rosa s’est permis le luxe de mener devant bien des machines de superbike. Ici il devance la machine de N°8 Bolliger, engagée en championnat Mondial superbike. Mais ses efforts ont été contrariés après 45 mn de course par Thomas Metro du Junior Team (N°72) qui a pris la tête de la catégorie. Derrière, la n°33 de Décibels Endurance, l’Aprilia n°79 et la Kawa n°126 démontrent toutes les trois leur capacité à monter sur le podium Superstock.

Pascal Percie du Sert

Publicité

Commentaire (0)

Infos en plus