Le scooter urbain est avant tout un utilitaire. La plupart des modèles du marché s’en tiennent donc souvent au nécessaire, pour des raisons tarifaires surtout. Avec le Forza, Honda prend cette démarche à contre-pied et place la barre le plus haut possible sur le plan du confort d’emploi. Et, si l’on fait abstraction du tarif, le résultat est très convaincant.

Super pratique

Tout d’abord, un sans-faute sur les « fondamentaux » : protection, rangements, confort de conduite, ergonomie des commandes, silence de fonctionnement et maniabilité. Ensuite, l’équipement proposé est des plus complets : freinage couplé + ABS (remarquablement efficace et discret), trois modes de transmission (normal ou « sport » et sélection manuelle à 6 « rapports ») interchangeables à tout moment.

Finition impec

La palme revient au procédé Smart Key, inédit en 2-roues, qui libère des contraintes des clefs de contact. Une carte que l’on garde sur soi la remplace. Elle active toutes les fonctions (démarrage, ouverture des coffres) dès que l’on rentre dans un rayon de trois mètres environ. Le genre de truc que l’on regarde comme un gadget et dont, très vite, on n’arrive plus à se passer. Pour ne rien gâcher, ce petit concentré de technologie sur roues vous est servi dans un écrin d’une finition irréprochable.

Puissance limitée

Le Forza ne mériterait presque que des éloges grâce à ses équipements. Mais on regrette une cylindrée insuffisante pour les servir. Les 19,4 ch du mono 250 cm3 peinent un peu pour extraire du trafic les 192 kg tous pleins faits de la bestiole.
Et avec 120 km/h maxi, difficile d’affronter les voies rapides sereinement, même en mode séquentiel. Connaissant les goûts de la clientèle hexagonale, cet aspect, ajouté à son tarif, risque de limiter son rayonnement commercial. Dommage.

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