Le fait de rouler devant leur public dope les pilotes italiens, et la course des 250 ne déroge pas à cette règle, même si la victoire de Simoncelli (Gilera N°58) est obtenue dans un paquet cadeau. Mais il faut reconnaître à la décharge, de l’italien, que l’on longtemps présenté comme le fils spirituel de Rossi, qu’il a fait montre d’une belle combativité.

3e des essais qualificatifs, il exécute un très bon départ pour se retrouver dans les roues de l’homme fort du moment : Alvaro Bautista (Aprilia N°19). Très vite le duo ainsi formé s’échappe et laisse Hector Barbera en 3e position à quelques encablures.

Mais , premier coup de théâtre, au premier tiers de la course, Bautista chute et laisse Simoncelli seul aux commandes. Cela profite à Hector Barbera (Aprilia N°21) qui fait le forcing et revient sur le leader.
Les deux hommes se livrent à un beau mano à mano, avant que Barbera ne prenne l’avantage à 5 tours de la fin.
Mais ce jour , le dieu des stades est italien, puisque dans une manoeuvre un peu osée, Barbera vient taper l’arrière de la selle de Simonelli en pleine ligne droite ! Levier de frein bloquée, le pilote espagnol du team Toth, fait une superbe cabriole, qui le met hors course !