Potisek au-dessus des éléments
Les leaders sont eux aussi à la « limite » du décrochage. Van Beveren est le premier à commencer à lâcher prise en réduisant sa cadence, suivi quelques tours après par Moussé qui connaît lui aussi des problèmes de visibilité. Potisek quant à lui, est hyper motivé. Il semble se jouer des attardés et des éléments. Il amène sa Yamaha à la limite, force le passage parmi les concurrents et réussit à déborder Moussé au huitième tour.

Le jeune pilote nordiste n’a jamais gagné ici au Touquet et on imagine bien son état d’âme et sa concentration au moment où il dépasse le « vétéran » Moussé et se retrouve en tête de la course. À ce moment précis, il a dû certainement se dire : « vas y, cette fois-ci c’est enfin la bonne ». Parmi ses proches, ses amis, ses mécaniciens et fans, tout le monde y croit.

Un final dans la confusion
Il passe Jean-Claude Moussé au huitième tour, mais c’est aussi le moment où la direction de course décide de sortir le drapeau rouge qui indique la fin de la course. Au bord de la piste, c’est un peu la confusion. Parmi les plus de 1 000 concurrents engagés, bon nombre ne comprennent pas que c’est la fin et continuent. Moussé, quant à lui, s’arrête peu après la ligne d’arrivée, alors que Potisek continue un autre tour…

À son retour sur la ligne d’arrivée, convaincu d’avoir remporté l’épreuve, il lève les bras au ciel. De leur coté, Moussé et Van Beveren affichent des visages fermés, ne sachant pas trop à quoi s’en tenir. Le verdict tombera presque une heure après : Jean-Claude Moussé est déclaré vainqueur devant Potisek et Van Beveren ! En cas de drapeau rouge en effet, le règlement stipule qu’il faut prendre en compte le classement au tour précédent.

C’est dommage pour Milko qui encore une fois ne montera pas sur la plus haute marche du podium, mais cela n’enlève rien aux qualités de Jean-Claude Moussé qui remporte ainsi sa quatrième victoire. On trouve donc trois Yamaha aux trois premières places… C’est le plus bel hommage que les pilotes Yamaha pouvaient faire à Jean-Claude Olivier, l’ex-patron de la marque, décédé il y a peu et grand amateur de l’épreuve.

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