Bilan occasion

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Yamaha 500 SR occasion : attention au grippage Occasion Yamaha 500 SR : moteur à surveiller Occasion Yamaha 500 SR : chaîne Occasion Yamaha 500 SR : amortisseurs mous

La lignée du 500 SR

La première génération de SR est apparue en 1978. Rien à voir avec celle qui revient en 92. Présentée au public à la fin de l’année 1991, la nouvelle 500 SR s’est parée d’un costume rétro avec gros réservoir (+ 2 litres), tambour à l’avant, roue de 18’, et moteur en alu poli. Son caractère s’est policé, puisqu’il perd la bagatelle de 5 cv par rapport à son aînée (27 au lieu de 32), mais il garde le kick pour démarrer.
- En fait, ce SR reprend les caractéristiques moteur du modèle qui a continué à être commercialisé en Allemagne entre 1983 et 91. Il est donc étranglé par les normes de bruit d’outre-Rhin (carburateur à dépression de petit diamètre). Celui de 91 se contente des restes d’un caractère de gros mono légendaire, mais se montre plus souple (couple maxi en-dessous de 2000 t/mn). Depuis son retour, la SR est inchangée.

Idéal pour musarder sur les routes de campagne...

Regarder le soleil se refléter dans l’énorme globe chromé du phare, bercé par le "poum, poum " à l’ancienne, donnerait presque l’accent anglais aux SR-iste ! Cette nipponne en tenue de BSA Gold Star a un charme ravageur. Les adeptes du genre n’en finissent plus de transformer leur SR en anglaise du "bon vieux temps", fuite d’huile et clefs en pouce en moins !
- Le mono se révèle en tout cas un redoutable avaleur de bornes, trahissant en cela sa filiation avec le XT globe trotter. Il accompli sa tâche pour un minimum de dépenses, ne consommant presque pas plus d’essence que d’huile.
- Cette petite machine offre donc la possibilité à de nombreux novices de découvrir les plaisirs simples de la moto (l’essentiel !), loin des frasques et des modes criardes, et pour le moins cher possible. Un must.

Chaque possesseur de SR a connu les joies mémorables des séances de kick. L’oeil rivé sur la lucarne magique, qui n’apportent rien d’autre qu’une détonation dans le pot tous les cinq essais !
- Une fois le moteur chaud, il arrive que le bestiau refuse obstinément de s’ébrouer. Si le premier coup de kick n’a rien donné, inutile de s’acharner. Mieux vaut faire cinq minutes de pause avant de tenter quoi que ce soit. Pourtant, cette Xeme version dégonflée du mono Yam n’a plus rien de redoutable, même sur route, où sa paresse lasse beaucoup d’utilisateurs.
- Le confort est mis à mal par des amortisseurs particulièrement médiocres et peu endurants, tandis que la tenue de route pâtit de la garde au sol réduite par la roue de 18’. Un engin si calme, qui frotte au moindre virage, ça fait désordre ! Surtout en duo.

Points à surveiller

La faiblesse chronique de la 500 SR, c’est l’axe de bras oscillant et ses roulements à aiguille. Ridiculement sous-dimensionnés, ceux-ci grippent en un temps record et se désagrègent peu de temps après.
- Demandez à ce que cette intervention figure sur le livret d’entretien au-delà de 20 000 km. Pour la même raison, il arrive que la colonne de direction émette des "clonk " de désapprobation à chaque freinage. Pensez-y lors de l’essai routier.
- Une fuite d’huile se déclare pratiquement sur toutes les SR au niveau de la prise de l’entraînement de compte-tour, sur la culasse. Les joints toriques ne supportent pas leur sort bien longtemps, inutile de les remplacer. Au niveau mécanique, assurez-vous que le réglage des culbuteurs a été effectué toutes les deux vidanges (10 000 km).
- Pour retarder l’usure de ces derniers, et des soupapes donc, il est préconisé de réduire le jeu maxi tolérable (données constructeur) de 0.15 à 0.10/0.12 mm, (admission - échappement). Un moteur bruyant de la distribution trahit un jeu trop important. Méfiez-vous des dégâts possibles.

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