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Bol d’Or 2007 : Suzuki dès la première heure Bol d’Or 2007 : les aficionados verts ! Bol d’Or 2007 : la souplesse du flat twin Bol d’Or 2007 : la Ducati plus sobre Bol d’Or 2007 : N°1 et N°94, guerre de stands Le GMT en Mondial Superbike en 2008

Les Kawasaki, qui semblaient être capables de mettre à mal cette domination au terme des essaisdéçoivent. La N°11, 2e temps des essais, ne boucle le premier tour qu’en 6e place. Après une remontée en 3e position, elle recule ensuite et se retrouve actuellement 6e . L’autre Kawa, la N°111, part mieux, mais elle ne suit pas le rythme adopté par les meilleurs. Retardée par un problème technique au ravitaillement, dû à un problème de béquille, elle pointe désormais au 11e rang.

Ce sont finalement les Yamaha que l’on attendait pas qui résistent le mieux. La N°94 du GMT colle aux basques des deux Suzuki en réussissant des chronos semblables. Elle pointe à une surprenante 3e place, malgré son manque de roulage durant la saison en endurance, contrairement aux autres marques officielles engagées au sein du championnat mondial d’endurance. La Yamaha Austria N°7 réussit aussi un très bon début de course et pointe en 4e place.

En catégorie Stocksport, la Suzuki favorite N°72 est loin devant ses consoeurs en bouclant cette heure à une excellente 5e place générale.

Le bicylindre en endurance : un choix pertinent ?
- Sur les 57 équipages au départ de ce 71e Bol d’Or, seuls deux teams ont fait le pari de rouler en bicylindre. Le premier, le team Bmw Motorrad, engage deux R 1200S propulsées par l’indémodable flat twin cher à la firme Bavaroise. « Ce moteur, bien moins puissant que les quatre cylindres japonais, réclame une conduite souple et coulé. Sinon, on perd trop de vitesse en entrée de courbe. » Explique Stéphane Mertens, pilote de réserve sur la BMW n°17. « Sur un circuit rapide comme Magny-Cours, on se fait distancer dans les lignes droites, mais l’excellent travail réalisé sur la partie cycle permet de garder de la vitesse en virage et de ré-accélérer plus vite. »

Une conduite sur le couple
- Une méthode de pilotage partagé par Thierry Mulot du team Zone Rouge 18 (n°98) qui roule en Ducati 1098 S. « Sur un bicylindre, il faut conduire sur le couple. On ne peut pas couper les gaz au freinage comme sur un quatre-cylindres. Sinon, on a des à coups moteurs aussi désagréables qu’inefficaces. Une fois le pilotage en souplesse assimilé, c’est une moto facile à emmener. Notre principal point faible, c’est le manque de roulage. On n’arrive pas à trouver comment régler le châssis. Pour l’instant, il est assez difficile de la faire tourner. » Résultat, cet équipage venu de Bourges part en dernière ligne. « Comme BMW, on a un avantage sur les japonaises : la faible consommation. Cela nous fait gagner du temps lors des ravitaillements, très nombreux sur une course de 24h ».

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