La position de conduite est conforme à la définition du Café Racer : Guidons bracelets, commandes reculées, sans oublier la clé de contact mal située, comme naguère, sur le coté du phare et c’est parti.

La boîte est douce Le moteur est onctueux, c’est déjà moins excitant. Pas vraiment fâché, juste un peu déçu qu’une si belle évocation ne renferme pas le petit supplément d’âme qui fait la différence entre l’efficacité et le tempérament.

- Passé cette petite déception, force est de constater qu’à défaut d’être caractériel, le vertical twin est performant et s’autorise de respectables performances. Lorsque l’aiguille du compte-tour atteint 5 000 tr/min, son régime de couple maximal, la poussée qui s’accentue, creuse définitivement l’écart avec le 800 Bonneville dont il est dérivé.
- La garde au sol est décente et les suspensions assurent un confort et une tenue de route de bon aloi. Toutefois la fourche un poil souple, conjuguée à une valeur de chasse réduite peuvent rendre la direction frétillante sur quelques mauvaises bosses.
- Puisque nous en sommes aux courbes, il faudra également s’habituer à la petite section des pneumatiques diagonaux qui engendrent une mise sur l’angle très vive, déconcertante au début.

Côté freinage, à l’avant, l’unique disque flottant manque de mordant, mais effectue un boulot honnête. L’arrière ralenti plus qu’il ne freine.

Clin d’œil à un passé où la vitesse était libre et les anglaises fragiles, cette Thruxton risque de réveiller chez certains quelques souvenirs d’adolescence.
- La linéarité de son propulseur risque de laisser un goût amer à ceux qui penseraient retrouver aujourd’hui les "goods vibrations" d’hier.

- Commandez le super T-shirt Triumph Bonneville "Coeur de Motard"

Publicité
Infos en plus