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Airbag racing Alpinestars : afficheur Airbag racing Alpinestars : soufflets d’aisance Airbag racing Alpinestars : gonflage double détente Airbag racing Alpinestars : épauler-gonfler

Techniquement, cet airbag utilise des solutions de pointe. Le microprocesseur, tête pensante du système, analyse les mouvements du pilote via 5 capteurs placés sur les bras, les jambes et dans la bosse. Les informations sont collectées toutes les 2 ms.

Dans le cas où l’attitude du pilote sortirait du registre de pilotage normal, l’ordre de gonflage est donné (temps annoncé : 45 ms). Alpinestars annonce que son système est en mesure de protéger le pilote 100 ms avant l’impact.

Une fois déployé, l’airbag reste gonflé pendant 5 s. Le dégonflage dure environ 20/25 s. Au total, 60 s sont nécessaires pour que l’airbag soit de nouveau opérationnel.

L’airbag est opérationnel si trois conditions sont réunies :
- fermeture du zip de la combinaison détectée par un capteur magnétique
- pilote en position assise (d’où des capteurs sur les bras et les jambes)
- moto en mouvement.

L’alimentation électrique est assurée par une batterie intégrée. Son autonomie en mode "actif" est de 8 h, plusieurs semaines en veille. La recharge s’opère comme un téléphone mobile, de préférence après chaque journée de roulage. Cette opération est la seule maintenance préconisée.

Alpinestars a mis en place un centre technique basé en Italie, le Tech air support team, pour répondre aux questions des utilisateurs et se charger de la maintenance. De plus, un site internet dédié permettra également aux pilotes de "dialoguer" avec leur airbag via une carte de télémétrie intégrée au microprocesseur.

Au vu du dossier technique, Alpinestars s’est visiblement donné les moyens de concevoir et réaliser un équipement de très haute qualité, rival direct de la Dainese D-Air. Mais à 6000 € la pièce (2900 € pour sa concurrente), il est peu probable d’en voir une seule dans les paddocks, hormis ceux du MotoGP.

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