Quand on joue avec les radars automatiques, mieux vaut ne pas se faire attraper. Ignorant volontairement les radars qui flashent par l’avant, un motard passait régulièrement en excès de vitesse dans les zones limitées à 30mph (environ 50km/h) de Southampton, au Royaume-Uni. Sur une période de six semaines, Gary Lacey s’est fait photographier par les "Gatso" à 124, 111, 100, 98 et deux fois à 60 km/h à différents endroits de la ville. Les radars n’ayant jamais pu relever sa plaque d’immatriculation, Gary restait jusque-là impuni.

Mais ces excès à répétition ont fait de lui l’homme à rabattre pour la police de la ville. Finalement interpellé pour un nouvel excès à 130 km/h, les agents l’ont reconnu. Il faut dire que la Kawasaki ZX-6R de Gary présentait quelques signes particuliers. Un rétroviseur droit manquant, des rayures sur le flanc droit du carénage et un autocollant déchiré ont permis d’identifier la moto. Le casque, lui, a permis d’identifier le motard.

Gary plaide coupable en première audience. Visiblement à court d’argument, son avocat tente bon gré mal gré de le défendre et déclare : "Jusqu’à ce qu’il ait sa moto, mon client n’avait jamais eu d’excès de vitesse. Il n’avait pas eu ce genre de problème avec sa voiture."

Le motard anglais se voit retirer son permis pour deux ans. Il doit également payer une amende de 1.300 £, soit environ 1.500 €. En Angleterre, le numéro de plaque d’immatriculation n’a pas l’air obligatoirement nécessaire pour identifier une moto et un casque seul suffit à identifier un motard. Gary aurait peut être du contester cette identification quelque peu arbitraire.

(Source : MCN)

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