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Je n’étais pas un stagiaire, mais un acteur du Moto Tour
Parmi les élèves, Julien se caractérise par sa grande taille et par son sourire de tous les instants. On sent, tout comme ses camarades Quentin, Baptiste, Fabrice, Jonathan, Frédéric, Estéban ou Clément, une immense joie de vivre ces moments intenses. Tous sont mineurs, tous veulent réussir, tous ont longtemps préparé cette aventure…

Motomag.com : Julien, tu sembles heureux, en même temps que tes camarades, d’être ici sur le Moto Tour à faire la mécanique des pilotes. Pourquoi ?

Julien Dooghe : Parce que la moto est notre passion à tous. Ce n’est pas par hasard que nous avons choisi cette orientation. En ce qui me concerne, je fais de la moto, comme mon père, et mon but est de travailler un jour dans le milieu de la compétition moto car c’est un milieu qui m’attire énormément. J’aide déjà un pilote qui court au Trophée Endurance 03Z pendant mon temps libre, mais je veux par la suite passer un BTS et m’inscrire dans une école d’ingénieurs.

MM.com : Quel est ta moto ? Et celle de ton père ?

JD : Mon père roule actuellement avec une Harley 883. Moi, j’ai entièrement retapé une Honda 125 Elsinore de 1980 et préparé, comme il faut (!) une Yamaha TZR 50.

MM.com : Mais pourquoi mécanicien et non pas pilote ?

JD : J’aime piloter, que ce soit en TT ou sur la piste, mais ma vraie vocation c’est la technique. J’aime comprendre comment ça marche, intervenir pour améliorer et pourquoi pas, par la suite, concevoir… De toute façon, la compétition moto ne peut pas se résumer seulement à un pilote. Même très bon, il n’est personne sans les autres, il n’aura jamais de résultats. Si j’aime bien l’Endurance, c’est justement parce que l’esprit d’équipe est quelque chose de fondamental pour réussir. Contrairement au MotoGP, en Endurance tu as plus d’espace pour faire de la mécanique et c’est vers cette discipline que je compte aller par la suite, même si j’aime aussi les Grands Prix. Mon pilote favori est par ailleurs Valentino Rossi.

MM.com : Revenons au Moto Tour. Comment avez vous préparé votre participation en tant que mécaniciens assistants ?

JD : C’est le travail de neuf mois ! C’est le « Boss », le professeur Marc Sanchez qui nous a proposé depuis le mois de janvier de participer au Moto Tour. Il y a eu beaucoup d’élèves inscrits car les anciens qui ont fait le Moto Tour nous ont toujours parlé d’une difficile, mais très belle aventure. Il y a ensuite eu les sélections : il fallait être volontaire et motivé, avoir réussi son CAP, être capable de s’intégrer dans une équipe et ne pas sécher les cours ! La formation en elle-même a été assez poussée et, je trouve, très concrète. En plus des opérations d’entretien "normales" sur une moto, nous avons appris à souder, percer, tracer, monter… Nous avons aussi appris à concevoir et à réaliser des objets comme un support moteur, une béquille d’atelier…

MM.com : Comment toi, as-tu vécu cette semaine au Moto Tour ?

JD : Le Moto Tour est une course éprouvante autant pour les pilotes que pour tous ceux qui suivent, des officiels aux mécaniciens. Je suis fatigué de ne pas avoir assez dormi, fatigué du stress permanent quand tu interviens sur la moto d’un pilote qui compte sur toi, mais heureux d’avoir vécu tout ça. Ici, je suis venu en tant que stagiaire, mais en réalité j’ai été un acteur de ce Moto Tour. Je remercie tout le monde, mes camarades, mes profs, les pilotes et tous les autres de m’avoir fait partager leur passion. C’était super car leur passion est aussi la mienne !

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