Reuheu ! La bécane ne démarre pas ? Est-ce bien parce qu’il gèle à pierre fendre ? Ou parce que la batterie ou/et l’alternateur ne sont plus au mieux de leur forme ? Pour le savoir, il suffit de contrôler ce qui se passe aux bornes de la batterie, moteur coupé puis moteur en marche aux alentours de 2.500 tr/mn.

N’importe quel amateur un tant soit peu connaisseur en électricité (moto ou auto) peut faire ça avec un voltmètre à deux sous provenant d’un magasin de bricolage. La touche rouge sur le « plus » de la batterie, la touche noire sur le « moins ». Pour être efficace, contact coupé, la batterie doit fournir entre 12,6 et 13,5 V. Moteur en marche, la bonne charge de l’alternateur doit s’afficher entre 14 et 15 volts.

Pour ceux qui ont oublié leurs plus basiques cours de physique, le chargeur contrôleur BC Bravo affiche sur son écran tout ce qui se passe entre le régulateur et la batterie.

Un contrôleur bavard et pertinent

De la recharge à l’entretien, en passant par le contrôle...Il fait ce qu’il dit et il écrit sur son afficheur ce qu’il fait et constate. L’affichage en français est aussi clair que convivial. Ce qui vaut pour la fonction chargeur vaut aussi pour la fonction contrôle, qui permet de tester, moteur en marche, la charge développée par l’alternateur et le régulateur. Moteur coupé, il indique aussi l’état exact de la batterie.

Pour passer de charge à contrôle, il suffit de débrancher la prise 220 volts et faire tourner le moteur (2.500 tr/mn). Testé pour chacune de ses diverses fonctions affirmées sur des batteries et alternateurs moto ou auto, il ne nous a pas déçus. Un mode d’emploi plus didactique et mieux traduit ne serait pas un luxe. La connectique est de bonne qualité, mais nous aimerions des pinces mieux isolées.

Au final. Ce chargeur facilite la vie du mécanicien occasionnel, voire de nombreux chevronnés pas toujours très au fait des lois de l’électromécanique et de l’utilisation correcte du « vulgaire » voltmètre. Il reste tout de même un très coûteux contrôleur.

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