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Choisir ses gants d’été : crash test gant

Confort :

Contrairement à son homologue hivernal, un gant moto d’été se choisit ajusté, et ce pour chaque doigt. Fuyez donc les modèles taillés à la serpe (index trop long, majeur trop court) qui deviennent très vite inconfortables.

Doublure :

Une doublure facilite l’enfilage et offre un toucher plus agréable. Attention, elle ne doit pas être mobile sous peine de se désolidariser du gant à la première occasion ; notamment sous l’effet de la pluie ou de la transpiration. Crise de nerfs assurée au moment de remettre chaque doigt à sa place. Veillez aussi à ce que la doublure ne forme pas d’inconfortables plis, voire obstrue carrément le passage d’un doigt.
Certains modèles, non doublés, déteignent sur les mains.

Normes et homologation :

Aussi fragile qu’utile, la main doit être couverte d’un vrai gant de protection et non d’apparat (tête cubitale du poignet, base de la paume, tranche de la main côté auriculaire et articulations).
Les normes ont eu le mérite d’imposer un minimum syndical en matière de protection. Le marquage CE (dont l’absence est sanctionnée de 68 € d’amende et d’un point en moins sur son permis) garantit la conformité à la règlementation sur les équipements de protection individuelle (EPI). Les gants peuvent également arborer une seconde étiquette (un pictogramme de moto) indiquant leur conformité à la norme européenne EN13594, soit un niveau de contrôle supplémentaire, mais facultatif. La non-conformité des gants à cette norme ne saurait être sanctionnée par une contravention.

Coques et renforts :

Nos tests montrent que les coques rigides, chères au monde de la piste, n’ont pas leur pareil pour absorber un choc et résister à l’abrasion (même si le norme ne les impose pas). Assurez-vous que ces renforts ne nuisent pas à la souplesse de mouvement de votre main.
La présence d’un renfort sur la tranche extérieure de la main, au niveau des auriculaires, est un atout en termes de sécurité. En cas de glissade, il évite que les coutures latérales s’abrasent sur le bitume et mettent les mains à nu.

Serrage poignet :

Ne transigez pas avec la qualité de serrage du poignet.
Le serrage du poignet (par Velcro, bouton-pression ou lanière) est un élément crucial de notre sécurité à moto. Il doit être suffisamment ferme pour empêcher le gant de quitter votre main en cas de glissade. Enfilez un gant, serrez-le et essayez de l’enlever. Logiquement vous ne devriez pas y parvenir.

Sliders :

Contrairement à une idée reçue, les gants doivent favoriser la glisse des mains sur le bitume en cas de chute pour limiter le risque de fractures provoquées par un ralentissement trop brutal.
Autre fois dévolue à des rivets métalliques présents sur la paume, cette fonction est désormais confiée à des sliders en plastique très résistant. Ces pièces évitent de plus le contact entre la peau et le goudron de manière bien plus efficace que les simples renforts de cuir ou de mousse.

Aération :

Les gants aérés offrent une sensation de fraîcheur très agréable. Du fait de sa faible résistance à l’abrasion, la maille aérée (« mesh ») ne devra jamais se trouver à des endroits stratégiques en termes de protection.

Étanchéité :

En cas de météo incertaine, la présence d’une membrane étanche est bienvenue, même si elle fait gonfler le prix. Cette membrane devra aussi être respirante (Goretex est une référence dans ce domaine), sous peine de voir les gants s’humidifier de l’intérieur sous l’effet de la transpiration. L’idéal est de l’associer à un traitement déperlant qui retardera le moment où le gant se gorgera d’eau, véhiculant ainsi le froid et augmentant le temps de séchage.
En général les gants racing n’ont pas de membranes d’étanchéité afin de préserver le ressenti des commandes.
Une raclette (sur la main gauche) permet de chasser l’eau de la surface de l’écran.

Pilotage smartphone :

La présence de patchs spécifiques sur les index permet le pilotage des écrans capacitifs sans avoir à ôter ses gants. De bon augure à l’heure où les GPS et smartphones se multiplient à nos guidons.

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