Le bilan définitif 2010 des tués sur les routes vient de tomber. Le rappport ONISR vient d’annoncer une baisse de 20,7 % des tués à moto l’année dernière. Du petit lait pour la Fédération française des motards en colère (FFMC) qui lutte toujours contre les discours alarmistes et discriminatoires du gouvernement.

Voici le communiqué officiel de la FFMC dans son intégralité :

SÉCURITÉ ROUTIÈRE : COMMUNICATION À GÉOMÉTRIE VARIABLE

« Les résultats définitifs de l’accidentalité routière pour 2010 viennent d’être publiés par l’ONISR*. En contradiction avec les discours alarmistes du gouvernement, mais sans surprise pour la Fédération Française des Motards en Colère qui ne cesse de le dire, ils se révèlent plutôt bons, avec notamment une baisse de 20,7 % des tués à moto**.

Chacun peut ainsi constater que la propagande de l’état, notamment par la voix de Claude Guéant (ministre de l’intérieur et donc depuis peu de la sécurité routière) ne sert qu’à justifier une politique absurde. En effet, en se basant sur des résultats très ponctuels du début 2011, et en les comparant avec l’exceptionnelle année 2010, le gouvernement et son CISR*** d’urgence ont proposé de nouvelles mesures plus répressives et inadaptées les unes que les autres et ont réussi l’exploit de réunir dans la rue le 18 juin toutes les catégories d’usagers de la route, outrées par tant de mauvaise foi.

De plus, si les accidents de moto baissent assez peu en valeur absolue, le parc, lui, augmente fortement, avec un nombre de deux-roues motorisés en circulation qui a pratiquement doublé en dix ans. Motos et scooters font donc d’énormes progrès bien meilleurs que ceux des autres catégories d’usagers. Précisons aussi que les chiffres 2011 présentés comme insupportablement mauvais restent inférieurs à ceux de 2009, poursuivant ainsi la tendance de fond d’une baisse régulière de la mortalité observée depuis bientôt trente ans, avec ou sans radars.

Pourquoi alors dans ce contexte s’acharner à imposer toujours plus de contraintes, de verbalisations et de restrictions, notamment aux deux-roues motorisés, qui se révèlent en fait les bons élèves de la sécurité routière ? A quand une véritable politique de la route, basée sur la responsabilisation, la formation, le respect de chacun ? C’est pour l’exiger que la FFMC, alliée aux autres usagers de la route, poursuivent tout au long de l’été leurs actions pédagogiques. »

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