Mardi 1er septembre 2009, à Bonneville (Utah, Etats-Unis), Fritz Egli, septuagénaire suisse visiblement en bonne forme, a décroché le record de vitesse en side-car sur le lac salé : il a atteint 332 km/h (208 miles) avec une Suzuki Hayabusa attelée. Belle performance pour « Le Sorcier » Egli, qui continue ainsi à marquer l’histoire de la moto.

Egli, l’histoire d’un cadre mythique
Egli, un nom à la consonance particulière pour ceux qui ont connu la moto dans les années 1960/70, ou pour les passionnés de l’histoire de notre engin favori. Dans les années 1960, le Suisse Fritz Egli court en amateur dans les courses de côte. Il utilise une Vincent Black Shadow au moteur prometteur, mais la partie-cycle ne suit pas. Egli décide alors de se lancer dans la conception de son propre cadre, très rigide et plus léger que l’origine : la Egli-Vincent était née. Un succès qui le conduira à produire ses cadres en « série ».

S’en suivra une longue lignée de machines « préparées Egli ». Des anglaises, mais aussi des japonaises avec leur arrivée sur le marché européen à la fin des années 1960. On verra alors des Egli-Honda (750 Four), des Egli-Kawasaki (750 H2, Z900 ou Z1000), des Egli-Yamaha (500 SR) mais aussi des Egli-Ducati (900 SS).A part le cadre qu’il fabrique, il se fournit chez les meilleurs manufacturiers pour le reste de la partie-cycle.
Au milieu des années 1990, Patrick Godet, passionné du travail d’Egli, reprend la production. D’autres répliques sont fabriquées, mais seules celles de Godet sont considérées authentiques par « Le Sorcier ».

En ce mois de septembre 2009, avec ce record de vitesse, Fritz Egli prouve qu’il est toujours aussi passionné de performances et se rappelle ainsi à notre bon souvenir. Le troisième âge n’est décidément pas celui de la retraite pour tout le monde. Tant mieux !

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