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Brassard réfléchissant : idées lumineuses Brassard : la FFMC interpelle le ministre de l’Intérieur Brassard réfléchissant : Valls interpellé !… ?

MotoMag.com : Mais pour quel motif futile la FFMC se permet-elle de déranger le ministre de l’Intérieur, assailli par les problèmes très graves tels les BAC véreuses, le banditisme en Corse et en Paca ?
France Wolf : Pour lui changer les idées ? Le distraire de ses gros soucis ? Plus sérieusement, ce n’est pas parce que nos préoccupations ont l’air « mineures » dans le contexte sociétal, qu’elles le sont pour ceux qu’elles concernent. La FFMC a vocation à défendre les droits des usagers à deux-roues motorisé (2RM). Elle le fait. Si elle attendait toujours « le bon moment », elle n’existerait plus depuis longtemps.

Le délégué sécurité routière du gouvernement se montrait récemment favorable au maintien du « décret brassard ». Pourquoi le ministre de l’Intérieur irait vers une autre voie, alors que ce délégué le conseille sur la sécurité routière ?
Parce que, in fine, c’est le ministre qui décide et propose, après avoir entendu son délégué et consulté les autres ministres concernés. Le DISR (délégué interministériel à la sécurité routière) n’est pas décisionnaire. Pas plus que le ministre Valls ne doit devenir comptable d’une décision bling bling prise par son prédécesseur. L’abroger ne lui coûtera pas un euro, et lui « achèterait » la paix avec les motards. Ce qui renvoie à la question précédente. Parce qu’en cas de maintien, nous n’avons pas dit notre dernier mot.

Si Monsieur Valls répondait à la FFMC par la négative, ou ne répondait pas du tout, qu’envisageraient les Motards en colère ?
Nous avons, en cours, un recours auprès du Conseil d’Etat. Et nous appellerons à la désobéissance civique. Conscients que les motards seront nombreux à craindre de perdre leur permis, mais avec l’espoir qu’une prise de conscience collective les poussera tellement nombreux à ne pas porter le brassard qu’au final, les forces de l’ordre ne pourront pas contrôler tout le monde. Et puis, nous avons quelques ruses dans nos poches, pour après le 1er janvier, au cas où...

La FFMC est-elle prête à négocier sur cette problématique de la visibilité des motards ?
Dans notre courrier, nous demandons au ministre d’au moins « temporiser ». Ce sont le retrait de points et le caractère obligatoire qui nous font rager. Il n’est nul besoin de contraindre quand on a convaincu, et il existe bien d’autres solutions qu’une réglementation supplémentaire. De cela, nous pouvons discuter, oui.

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