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Sécurité routière : un dossier Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur : répression !

Et l’AFP d’affirmer que le ministre de l’Intérieur devrait se voir prochainement confier par le président de la République "l’entière responsabilité de la Sécurité routière, partagée actuellement avec l’Equipement et les Transports". Ce vendredi matin, le ministre de l’Intérieur assistait donc à un double contrôle de vitesse, par la police puis par la gendarmerie. L’avenir ne passe assurément pas vers un assouplissement des sanctions !

Répression toute ! Ces déclarations ne sont pour l’instant pas confirmées au sein des ministères concernés. Elles prouvent toutefois qu’en matière de circulation, le gouvernement et le président de la République ont leur idée sur la résolution des problèmes : la barre est mise sur la répression toute avec le concours des forces de l’ordre.

On voit mal le ministère de la police organiser des campagnes de prévention et de communication... D’autant que les effectifs chez les pandores diminuent d’année en année. Les contrôles seront donc effectués à la va-vite, le plus souvent possible à l’aide d’appareillages numériques évitant surtout de faire un distinguo dans la distribution des prunes.

Fin de l’éducation routière ? Un tel transfert devrait marquer la fin de la notion de dossier interministériel en ce qui concerne les accidents de la route. Exit, alors, l’idée de sensibilisation du corps enseignant à l’éducation routière, via l’Education nationale, le principe du continuum éducatif prôné notamment par la FFMC.

Enfin, le poste de Monsieur Moto, laissé vacant à la Direction à la sécurité et à la Circulation routières (DSCR) du secrétariat d’Etat aux Transports depuis juillet 2009, aurait encore moins de chances d’être pourvu à l’Intérieur. Quid, donc, de la sécurité des motocyclistes ? La multiplication des amendes semble la réponse la plus probable…

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