5 heures de gaieté
Sur la piste, Jean-Pierre s’amuse comme un fou avec sa Suzuki. Il tourne en une minute et 8 secondes, ce qui le place parmi les dix premiers. Dans le stand, Patricia chronomètre avec… un téléphone portable ! Les amis s’occupent de la Yamaha qui va partir dans une quinzaine de minutes. Le pilote quant à lui discute tranquillement et, sur son visage, on ne lit aucun signe de tension. Il contraste avec deux pilotes voisins qui n’arrêtent pas de faire des allers-retours.

Tête en l’air
- Eux, ils sont déjà casqués, prêts à partir. Pas Jean-Luc bien sûr. Deux tours avant la rentrée de Jean-Pierre, il se rend compte que le casque qui se trouve dans la housse n’est pas le sien. On imagine qu’un moment de panique va suivre… Eh bien non, il demande tout simplement à Patricia d’aller chercher son casque qui doit être dans le camion. Elle arrivera juste au moment où Jean-Pierre rentre au stand. Celui-ci est un peu meurtri par une douleur tenace au canal carpien et demande à son camarade de prolonger son tour de guidon.
- Derrière la visière de Jean-Luc, on devine un grand sourire : il va rouler plus longtemps, et ce n’est pas pour lui déplaire ! Patricia et Marie s’improvisent kinésithérapeutes et massent les avant-bras de Jean-Pierre. Tout le monde sait que ça ne sert pas à grand- chose, mais il y en a au moins un qui se moque bien de la logique médicale et profite bien de cette attention particulière.

On n’est pas là pour s’emm…
Coup de théâtre sur la piste : alors que Jean-Luc tourne, les n°15 et le n°40 se sont percutés, et la course est neutralisée derrière la voiture de direction (pace car). Jean-Luc rentre au stand. Tout le monde pense que c’est pour un problème ou pour faire de l’essence… « Non, je suis rentré car ça me fait c… de rouler à 50 km à l’heure sur la piste », dit-il en posant son casque. Personne ne trouve rien à redire, et la bonne humeur est de mise. Lorsque la voiture rentre, laissant le champ libre aux pilotes, c’est Jean-Pierre qui prend le relais. Mais il s’arrête un tour plus tard : il avait oublié de fermer ses bottes !

Un final pas très pressé
- Plus tard, à cause de leur système de remplissage d’essence pas vraiment conforme, l’équipage se verra infliger un « stop and go » de la part de la direction de course. En bon team manager, Patricia, ne sachant pas ce qu’est un « stop and go », prend tout de même la précaution de demander au directeur de course sur ce qu’il faut faire dans ce cas. On ne vous raconte pas la tête de ce dernier…
- Au final, notre équipage n°98 se classera 24e. Mais peu importe, ils ont tout de même bu une coupe de champagne en fin de course. Et nous avec eux !

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