Bilan occasion

En images

Cagiva 125 Mito Cagiva 125 Mito

Cette bombe prend en 1990 la succession d’une autre latine corsée : la Freccia C12 . Elle garde le même bloc moteur (mono deux-temps refroidi par eau, boîte 7 rapports), la même architecture de partie cycle (cadre double poutre), mais cette fois en alu.
Elle est d’emblée disponible en deux versions, dénudée ou pas. Entièrement revue en 94, elle adopte le look "916".

La fiabilité n’est pas la première vertu des motos italiennes. La Mito ne démentira pas la légende. La mécanique paye le prix des performances par une fragilité redoutable.

L’usage intensif auquel est destiné la bestiole n’arrange rien. La fréquence des réalésages vaut celle des machines d’Enduro (10.000 km maxi), et le bas moteur peut commencer à faiblir dès 30.000 km (bielle, vilebrequin).
Faites-vous accompagner d’une oreille experte en bruit d’abeille pour vérifier que la mécanique n’émet aucun bruit malsain.

Autre héritage de la culture motocycliste italienne, le circuit électrique, généreux en pannes, est incompatible avec nos climats humides (défaut de charge, ampoules et voyants qui grillent...).
Le phénomène est encore plus prononcé sur les modèles "naked", sans carénage, qui sont presque allergiques à la moindre averse.

Surveillez enfin le bon fonctionnement de la carburation, qui peut avoir souffert de réglages "maison". Normalement, la moto reprend en souplesse et sans engorger dès 4 000 t/mn.

Publicité
Infos en plus