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Test casques modulables : no comment Test casques modulables : notre méthode Test casques modulables : passage au sonomètre Test Conso : polémique sur le poids du Schuberth C3

Des tarifs auxquels il faudra toutefois ajouter le prix d’une bonne protection auditive car l’augmentation du son se calculant de manière logarithmique, 2 dB de plus, c’est vraiment beaucoup : c’est environ 70 % d’augmentation de la pression exercée sur les tympans.
Par exemple : 83 dB, ce n’est pas 80 dB + 3 dB mais 80 dB + 80 dB, c’est-à-dire que 83 dB représentent le double de 80 dB en termes de pression acoustique (vous suivez ?!). Donc, avis aux écouteurs.

L’exemple précédent n’est pas tout à fait pris au hasard. En effet, c’est à partir de 80 dB que la législation du travail préconise l’utilisation de protections auditives. Elle indique aussi que nul n’est censé être exposé plus d’une heure à un niveau sonore égal à 92 dB. Soit la moyenne entre le Schuberth et le BMW. Dans ce domaine, on le voit, les deux meilleurs ont encore, malgré leurs prix, de très gros progrès à effectuer.

Alors, que dire des autres avec 94 à 101 dB mesurés à 130 km/h ? Bien sûr, le son n’est pas le seul critère de jugement d’un casque, mais nous vous invitons tout de même à consulter l’article concernant les protections auditives (MM n°258).

Les princes confort
Pour un modulable, le confort c’est autant la possibilité de rouler mentonnière relevée que la convivialité des tissus et mousses de contact intérieurs ; autant la gestion des systèmes de ventilation que la manipulation et les qualités optiques du pare-soleil et de l’écran.

La possibilité de démonter la garniture intérieure pour nettoyage fait elle aussi partie du confort de vie. En effet, ces casques sont tout de même plus utilisés que de vrais intégraux, nettement plus légers à porter sur de longues distances, par des motards au quotidien urbain. Là encore, le BMW et le Schuberth s’avèrent princiers, mais un Scorpion Exo 900 offrirait un très bon rapport qualité prix s’il n’était pas si lourd.

Arguments de poids
1930 grammes. Mieux vaut avoir le cou musclé pour supporter ce poids durant des heures. Et, n’en déplaise, dans ce domaine et selon la constitution physique de chacun, un gain de 100 g, voire seulement 50 g, peut représenter beaucoup de fatigue en moins quelques heures de trajet plus tard.
Ceci est encore plus vrai sur des itinéraires dont le revêtement ne s’apparente pas à un tapis de billard. De ce côté, le Shoei Multitec offre un assez bon compromis poids/confort/bruit. À 449 € le bout, nous n’en attendions pas moins, si ce n’est un peu plus.

Un article à lire dans Moto Magazine n°261, toujours disponible en VPC.

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