Lorsque nous demandons comment se déroule leur formation à la FFM, c’est Momo qui répond : « On effectue une année en tant que stagiaire, sous la responsabilité de commissaires expérimentés, ensuite il y a un examen. Mais c’est bien évidemment la pratique qui permet de bien se former. Je suis par ailleurs favorable à une formation plus poussée et surtout continue. » Pascal insiste même sur une formation plus pointue en matière de réglementation et de secourisme…

Bol et 24H : pas le même régimes pour les commissaires

Après nous avoir fait part de leurs histoires et anecdotes sur les courses passées, Momo et Pascal abordent un autre sujet, celui de leur place au sein des instances fédérales et des sociétés organisatrices de courses d’Endurance. Le premier se plaint d’un manque de considération, le second parle même de manque de respect : « Aux 24H du Mans par exemple, et contrairement au Bol, on ne nous donne même pas un petit plateau-repas, pas de remboursement de frais d’essence… En France c’est deux poids deux mesures ! »

Et Momo de renchérir : « On doit acheter nos tenues vestimentaires, prendre sur nos jours de vacances… Je ne regrette pas mon bénévolat, mais j’ai souvent l’impression de n’être pas assez considéré, surtout quand je vois toutes les opérations VIP autour de la course et auxquelles je n’ai pas accès. Je pense en tout cas que la FIM et la FFM devraient imposer aux organisateurs de courses internationales un cahier minimum pour les commissaires et les bénévoles. C’est certainement la seule façon de faire revenir les jeunes. »

Entretemps, dans la petite salle où l’on discute pendant leur temps de repos, les écrans vidéo continuent à fournir les images de la course. On regarde les pilotes tourner, on jette un coup d’œil au classement… Les commissaires au bord de la piste continuent, eux, à intervenir. Merci à eux !

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