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FFMC 17 : la lettre de D. Bussereau FFMC 17 : rassemblements sur le pont de l’île de Ré FFMC 17 : étroite BAU FFMC 17 : motards et péage

Protestations

« Depuis ce jour, nous interpellons le Conseil Général de Charente-Maritime, gestionnaire de l’ouvrage », explique Jean-Marc Jucker, coordinateur de l’antenne de Charente-Maritime de la Fédération française des motards en colère.

Travaux

La FFMC 17 demande un aménagement du pont et de sa BAU, grâce à cinq interventions simples et rapides :

  • la pose d’une bande rugueuse entre voie de circulation et voie d’arrêt d’urgence, du type de celles posées sur autoroute ;
  • la mise en place d’une signalétique lumineuse en cas de danger, le pont étant sous surveillance vidéo ;
  • la mise en place de repères visuels afin d’informer les usagers et de matérialiser les bonnes distances de sécurité ;
  • la mise en place d’un système type coup de poing pour déclencher une alerte en cas de danger et éviter le sur-accident ;
  • la création de refuges avec un système de barrières amovibles qui puissent se déplier en cas de besoin.

Rassemblements

Ces doléances ont été transmises au Conseil Général. La FFMC 17 a organisé plusieurs rassemblements sur le pont, en hommage au motard décédé. Elle a renvoyé un mail au CG 17, énumérant ses doléances, le 1er juillet après le rassemblement anniversaire du 18 juin 2013. La réponse signée de Dominique Bussereau, président du département, est datée du 16 septembre 2013. Elle est surréaliste :

« J’ai le plaisir de vous informer qu’en ce qui concerne le pont de Ré, après analyse effectuée avec les services de l’État, l’implantation d’un radar tronçon dans le sens entrant sur l’île est projetée à l’automne 2013. Ce type d’équipement est d’ores et déjà installé sur le pont d’Oléron, afin d’inciter les usagers à réduire leur vitesse. »

Inapproprié

Le radar automatique comme unique réponse à toute question de sécurité routière… Ce courrier n’a pas atténué la colère des militants motards de Charente-Maritime. On les comprend. Réduire la vitesse (limitée à 90 km/h sur l’ouvrage) contribuera, certes, à limiter les risques de collision entre un véhicule et un piéton, mais ne les supprimera pas. Les propositions émises par la FFMC 17 sont beaucoup plus concrètes. Mais elles coûteraient sans doute plus cher à la collectivité locale, et ne rapporterait pas autant…

Ancien de la maison

C’est d’autant plus consternant que Dominique Bussereau est censé connaître la sécurité routière : il a été secrétaire d’État aux Transports, de 2007 à 2010, à une époque où cette direction était rattachée à son portefeuille, et non à celui de l’Intérieur.

Vigilance

La FFMC 17 a rendez-vous avec le Conseil Général le 12 novembre prochain. « S’ils se contentent d’un radar tronçon comme réponse à nos doléances, nous repasserons à l’action », prévient Jean-Marc Jucker.

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