Le film de science fiction « Looper », réalisé par Rian Johnson avec Bruce Willis et Joseph Gordon-Levitt, sort au cinéma le 31 octobre. Dans l’univers sombre décrit à la date de 2044, les motos ont un look particulier : elles n’ont pas de roues mais volent, malgré un look vintage de café racer.

Réacteur. Précisons que la bécane du troisième type ne fait pas de grandes apparitions dans ce long-métrage de science fiction américain. Elle est pourtant des plus originales : ce café racer à l’ancienne est monté non sur des roues, mais sur un réacteur qui lui permet de voler.

Délabrement. « D’entrée de jeu, on savait qu’on ne voulait pas d’une atmosphère proche de Tron », note James Stern, producteur du film. « On avait en tête un futur un peu rétro, marqué par un certain délabrement urbain. La moto des porte-flingues en est un parfait exemple car, d’un côté, on dirait un deux-roues datant de la Seconde Guerre mondiale, mais avec des aspects futuristes qui lui donnent un style à part. »

Tige. « Rian privilégie les effets réels aux effets numériques, reprend-il. Il y a quelques éléments d’infographie, mais on s’est servi de l’outil informatique surtout pour gommer les câbles en post-production, plutôt que pour ajouter quoi que ce soit. Pour la moto des porte-flingues, on a installé une vraie moto sur une tige qu’on a fixée à un camion, et on a ensuite effacé la tige par ordinateur. »

Futur. L’histoire de Looper est astucieuse : nous sommes en 2044, des tueurs à gage sont payés pour éliminer des adversaires que la mafia expédie du futur, grâce à une machine à remonter le temps inventée 30 ans après. Problème, l’un de ces tueurs, au moment de dégainer, se retrouve face à un homme qui n’est autre que lui-même avec 30 ans de plus…

Atmosphère. Ce film d’action, efficace bien que très violent, se déroule dans une ambiance spéciale, bien maîtrisée, entre une ville sombre peuplée de sans abris et les champs de canne à sucre de Louisiane. Pas d’univers sophistiqué et aseptisé à la « Tron », plutôt un mélange de « Blade Runner » de Ridley Scott et de « Boulevard de la Mort » de Quentin Tarantino. Autos et motos, par leur look délibérément actuel, voire vintage, participent à cette atmosphère particulière. Dommage que l’aéronef à guidon n’apparaisse pas plus souvent à l’écran.

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