Grosse colère dans le sud-est parisien, jeudi 5 novembre. La cause ? L’arrivée du président chinois, accueilli en grande pompe à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne), par le nôtre et son épouse. Conséquences ? Le périphérique intérieur parisien a été fermé par la préfecture de police durant une bonne demi-heure, entre 13h30 et 14h, dans le but de laisser passer le cortège officiel.

Les automobilistes ont été bloqués, sans plus d’explications, par les motards en uniforme. Et le trafic a été aussitôt saturé dans tout le sud de la capitale. Même les motards et scootéristes, qui dans les bouchons circulent d’ordinaire entre les files de voitures, étaient stoppés par les policiers.

Notre gouvernement a beau jeu, quand il accuse les manifestants contre son plan retraite de bloquer les villes : dès qu’il s’agit de signer pour des milliards d’euros de contrats commerciaux, le « grand capital » n’hésite pas à engorger la capitale.

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