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Résistez aux grands froids : régime Résistez aux grands froids : multi-couches Résistez aux grands froids : chaussons à main Résistez aux grands froids : radiateur à main

Si le choix de l’équipement est un élément essentiel pour rouler confortablement, il ne suffit pourtant pas d’enfiler un blouson ou une veste estampillée « grand froid » pour se mettre à l’abri.
Comme le prouvent les tests réalisés par nos essayeurs les performances de ces vêtements sont inégales.
Une fois le bon grain séparé de l’ivraie, reste à optimiser leur fonction par une utilisation adaptée.

La règle de base est de superposer plusieurs couches d’habits (généralement trois) suffisamment amples pour ne pas comprimer les articulations ni oppresser la cage thoracique. En effet, sous l’effet du froid, le travail de l’appareil cardio-respiratoire est renforcé.
Le rythme et l’intensité des inspirations expirations augmentent donc sensiblement, le plus souvent sans que nous en ayons conscience. Faciliter ces mouvements sous de larges harnachements est donc une sage précaution.

Le cas échéant, veiller à ne pas trop serrer les divers passants, sangles et ceintures. Reste que dans certains cas, les frimas prennent le dessus. Les gelures et le coup de froid (hypothermie) guettent.

Comment réagir ?
Les engelures sont consécutives à des troubles de la circulation qui se manifestent d’abord aux extrémités par un engourdissement. Il va sans dire que la préhension des commandes s’avère déjà difficile.
C’est donc dès ces premiers signes qu’il faut s’arrêter, pour desserrer au maximum son équipement (ouvrir, voire quitter les bottes si possible). La peau apparaît alors rougie et son réchauffement entraîne des picotements. Au stade de la gelure, les extrémités sont totalement insensibles et des cloques peuvent se former.
Dans ce cas, faire appel aux secours et ne pas tenter de se réchauffer au-dessus du moteur, d’un radiateur, ni en buvant une boisson alcoolisée. Au pire, les tissus peuvent se nécroser irrémédiablement (perte de la sensibilité).
L’hypothermie se manifeste par une sensation de froid intense, des frissons puis des crampes. Elle entraîne rapidement une somnolence. Le risque est maximal lorsqu’on roule le ventre vide. Privilégier les sucres lents (pâtes, riz) au repas précédant le trajet et les en-cas sucrés à chaque arrêt. L’hypothermie peut mettre en danger de mort un campeur éméché (attention lors des concentres hivernales), très exposé du fait de son immobilité et de la diminution progressive de sa température interne (l’alcool n’arrange rien !).
Encore une fois, ne pas tenter de réchauffer la victime façon « rasade de gnôle au coin du feu », mais alerter les secours.

Le régime antigel :

Froid de morue.
La consommation de poissons gras, surtout issus des mers froides (saumon, maquereau, hareng, thon), permet d’atteindre une condition physique optimale pour rouler l’hiver.
Les graisses qu’ils contiennent ont la propriété de favoriser la fluidification du sang et de préserver le bon état des vaisseaux sanguins. Comme les méfaits du froid sont générés par des troubles de la circulation (lire ci-contre), l’ingestion régulière (deux à trois fois par semaine) de ces poissons est donc propice dès les premières gelées.

Pavé de l’ours.
De nombreux traitements permettant de limiter les symptômes d’un rhume (rhinite, angine, bronchite, grippe...) sont incompatibles avec la conduite d’un véhicule. Bien que les labos soient très peu diserts en la matière, il est possible de repérer ces médicaments aux effets secondaires avérés (somnolence, troubles visuels, perte de concentration...) grâce à un (trop) petit logo en forme de panneau triangulaire apposé sur l’emballage.

Graisse-doigts.
N’oubliez pas de maintenir graissés les organes mobiles. Le froid raidit les commandes, induisant une moindre précision et une possibilité de ruptures des câbles usagés (embrayage, compteur, frein sur les anciennes). Surveiller aussi les axes des leviers et pédales.

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