En pratique. 90 % de ces accidents surviennent en ville, dont près de la moitié sur le trajet entre le domicile et l’école. Comme pour les adultes, les lieux les plus familiers sont plus dangereux du fait du sentiment de sécurité qu’ils procurent. Impulsif, l’enfant oublie facilement les consignes de sécurité. Lorsqu’il joue, il sélectionne souvent le mauvais endroit pour traverser, a une tendance naturelle à courir…
À vélo, il n’opère quasiment jamais de contrôles de sécurité, particulièrement lorsqu’il change de direction. S’il tend le bras pour annoncer sa manœuvre, il estime que ce geste l’exonère des règles de priorité et le « met à l’abri ». Enfin, jusqu’à 12 ans, il a des difficultés à penser en termes abstraits et le sens des panneaux de signalisation peut lui échapper.

La personne âgée

Ses particularités : les effets du vieillissement altèrent ses capacités visuelles (rapidité d’accommodation amoindrie, difficultés à évaluer les distances, champ de vision rétréci, vision de loin et vision nocturne dégradées, sensibilité à l’éblouissement…), auditives (acouphènes, réduction du spectre, surdité…) et motrices (rhumatismes, arthrose cervicale…). De plus, ses capacités de réaction et ses réflexes diminuent (troubles de l’attention et de la mémoire). Enfin, elle consomme parfois beaucoup de médicaments, dont certains peuvent avoir un effet sur la conduite.

En pratique. Ses trajets sont à 99 % des parcours habituels sur lesquels elle relâche son attention (comme tous les autres usagers).
Elle peut surtout être dépourvue face à une situation trop complexe (ronds-points, grands carrefours, entrées d’autoroute) hors de son environnement familier de conduite.
Au guidon, il s’agit donc de redoubler de prudence aux intersections (notamment les « tourne-à-gauche ») et surtout aux sorties de stationnement, qui représentent la moitié des accidents impliquant des personnes âgées.
La mauvaise perception des dangers et l’altération des réflexes et des capacités peuvent l’amener à effectuer une manœuvre inappropriée. Sa mauvaise perception de la vitesse ne lui permet pas d’intégrer correctement le motard dans sa situation de conduite, voire de ne pas le percevoir du tout (problèmes de mobilité de la tête, vision altérée, surdité…).
Alors n’oublions pas que nous avons été enfants (ou que nous en avons) et que nous seront un jour âgés ; enfin peut-être !

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