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Entretien choc

Dans une longue interview que publie la Fema (Fédération européenne des associations de motards), le chercheur dénonce la carence en données relatives aux accidents de la route à travers l’Europe, et explique que cette carence est préjudiciable à la qualité des mesures relatives à la sécurité routière prises par l’Union européenne.

Rune Elvik va même plus loin : « Des mesures sans effets sont le résultat du lobbying d’intérêts commerciaux. Cela s’applique aux intérêts des conducteurs de deux-roues motorisés. »

Doutes sur l’impact des défauts techniques

Il se montre d’un avis très mesuré quant à l’impact des défauts techniques sur les accidents de la route : « Le pourcentage des accidents dont les défauts techniques des véhicules sont la cause est faible. C’est vraiment un non-sens. Les rapports présentés ne font pas mention des éventuels accidents évités, du fait que le conducteur sait que sa machine présente un défaut technique, et adapte son comportement en conséquence. »

Le tout sécuritaire

Le chercheur pointe par ailleurs du doigt la culture de la sécurité qui gagne l’ensemble de l’Europe : « Elle est partie de l’industrie, de l’industrie chimique en particulier, qui devait anticiper des catastrophes à grande échelle. Elle s’est rapidement diffusée à la sécurité routière. »

Décision par pays

En ce qui concerne le contrôle technique pour les motos et scooters, Rune Elvik est favorable à une prise de décision propre à chaque pays membre de l’Union européenne : « Ce serait probablement une bonne idée d’utiliser les connaissances sur la pratique du deux-roues motorisés dans chaque pays. Étant donné que ce modèle diffère selon les nations, le principe de l’inspection technique devrait différer également. »

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