Contrôle technique moto : une affaire de lobbying aussi

Le 12 juillet, la Commission européenne proposait de généraliser le contrôle technique à tous les véhicules. Donc à la moto. Pour ficeler sa proposition, censée améliorer la sécurité routière, l’Europe s’est appuyée sur des études fournies par le leader des enseignes de contrôle technique, Dekra. La FFMC annonce des actions le 22 septembre.
Le 12 juillet 2012, la Fédération européenne des usagers à moto (Fema) débusquait une proposition de la Commission européenne, concernant la généralisation du contrôle technique à tous les véhicules, du cyclo (sur 27 pays de l’UE, 11 n’imposent pas de CT aux 2RM) au plus gros des poids lourds. Un des volets de la proposition évoque notamment le rapprochement des visites : tous les ans pour les véhicules de plus de 6 ans. Contraintes et dépenses inutiles en perspective.
« Le prétexte avancé par les promoteurs de ce projet est bien évidemment une supposée réduction de la sinistralité routière, explique la Fédération française des motards en colère (FFMC). Le hic, c’est que les études disponibles réalisées par des chercheurs en sécurité routière et les offices gouvernementaux chargés de ces questions ont conclu à la très faible incidence des contrôles techniques sur la mortalité routière. »