« Dès la publication du projet de règlement, révélé par la Fema, les associations motocyclistes européennes se sont mobilisées pour dénoncer l’inutilité de cette mesure (moins de 0,5% des accidents de deux roues motorisés sont dus à une défaillance technique du véhicule) et le conflit d’intérêt des inspirateurs du règlement qui espéraient en être les bénéficiaires. »

Un conflit d’intérêt, également noté par les parlementaires français : tour à tour, le Sénat et l’Assemblée nationale ont exprimé leurs doutes quant à l’impact de ce projet de directive sur la sécurité routière.

Les motards se sont également mobilisés en masse afin d’exprimer leur refus d’un contrôle technique, considéré par nombre d’entre eux comme une taxe de circulation supplémentaire. Après les élus français, les représentants des gouvernements européens semblent avoir été convaincus.

Il restera ensuite à entériner cette décision au Parlement Européen, l’instance qui aura le dernier mot dans ce débat. La FFMC, qui a rencontré jeudi 6 décembre plusieurs députés européens français, s’y emploie avec détermination et conviction et invite les motards à rester mobilisés.

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