Coup sur coup, deux mauvaises nouvelles retentissent cette semaine quant à la santé économique du géant Suzuki. Le 6 novembre dernier, le premier mauvais signe venait des États-Unis. La branche automobile de Suzuki a abandonné le marché US en se plaçant en faillite et en arrêtant la vente de ses véhicules à quatre roues.

La marque décide, pour le pays outre-Atlantique, de se concentrer sur les deux-roues, les tout-terrains ainsi que la fabrication de moteurs et de véhicules nautiques. L’année dernière, Suzuki Corp n’a vendu que 26.000 automobiles aux States. Un premier mauvais signe.

Deuxième information, parvenue cette semaine. Suzuki annonce désormais la fermeture de son usine espagnole, sur le site de Gijon. L’entreprise s’occupait entre autres, depuis 28 ans, de l’assemblage des petits Burgman (125 et 200) et des Marauder 125.

Dans l’opération, ce sont quelque 170 des 200 salariés qui perdent leur emploi. Au cours des quatre dernières années, le site a perdu près de 30 millions d’euros.

Crise oblige, Suzuki vend moins bien que par le passé en Europe ? La marque semble donc plutôt se concentrer sur les pays émergents au détriment du vieux continent. À l’image de la dernière Inazuma 250, il est possible de voir arriver encore plus de motos de petites cylindrées, dont le marché asiatique est friand…

Publicité

Commentaire (0)