Un tiers des tués
Selon l’Observatoire national de sécurité routière (ONISR), en 2012, 36,6 % des tués à moto ont heurté un obstacle fixe.

Soit 245 personnes, plus d’un tiers des 664 décès à moto cette année-là. Un chiffre qui n’a pratiquement pas évolué en 15 ans. Certes, ces accidents contre un obstacle fixe ne sont pas tous survenus en ville.

Mais 70 % des accidents routiers corporels se produisent en agglomération. Agir sur le mobilier urbain dangereux devrait être une priorité pour les municipalités.

Dialogue de sourds
Notre enquête auprès des aménageurs urbains, des collectivités territoriales comme des antennes départementales de la Fédération française des motards en colère (FFMC), montre qu’il n’est pas toujours facile d’obtenir l’écoute des élus.

Minoritaires en nombre, les motards véhiculent toujours une mauvaise image, en comparaison avec les piétons ou les cyclistes, considérés comme étant mieux intégrés à la ville. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il est question d’agir sur une infrastructure pouvant s’avérer dangereuse, avant qu’un accident ne s’y produise.

Enquête
Dans l’enquête de 8 pages publiée dans le numéro 305 de mars 2014 de Moto Magazine, nous faisons le point sur les prérogatives des élus communaux en France, nous présentons plusieurs combats représentatifs menés par des antennes départementales de la FFMC, l’interview de l’édile responsable Sécurité routière à l’Association des maires de France (AMF) ; et nous donnons 5 conseils aux futurs élus pour améliorer la sécurité des motards, scootéristes et cyclomotoristes.

À mettre entre toutes les mains, celles des motards comme celles des nouveaux édiles et des équipes municipales !

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