- Plusieurs mètres devant, ceux qui portent un brassard orange ouvrent la voie. Ils doivent bloquer les intersections pour préparer l’arrivée de la masse. Ils s’occupent également d’arrêter les voitures sur les grands axes (comme ici en vidéo sur le périphérique parisien) ainsi que les voies d’insertion. Sans doute le travail qui demande le plus d’expérience.
- Les brassards oranges sont ensuite relayés par les gilets jaunes. Ceux-ci maintiennent les rues à l’arrêt pour éviter que des voitures viennent s’intégrer aux manifestants. Ils restent jusqu’à ce que tout le cortège soit passé. Ils remontent ensuite devant pour relayer de nouveau les brassards oranges.
- Les gilets verts forment la ligne de tête. Ils imposent le rythme et empêchent que d’éventuels motards survoltés s’emballent.
- Enfin, des gilets rouges se tiennent en queue de cortège pour assurer la sécurité des derniers manifestants.
Tous ces encadrants bénéficient d’une formation spécifique à cet exercice, notamment grâce à l’Association de formation des motards (AFDM). Ces techniques d’encadrement sont les mêmes utilisées par la police nationale ou la gendarmerie. Une maréchaussée qui tient d’ailleurs souvent ce rôle.
Le service d’ordre de la FFMC a été créé pour avoir une meilleure autonomie dans les manifestations et ne plus dépendre des décisions « à chaud » des motards en uniforme. Nous les avons suivi, caméra au poing, pour mieux se rendre compte du travail, et des risques, que cela représente. La vidéo est dans la galerie : action !
