Le 1er novembre, la Fédération Française des Motards en Colère d’Indre-et-Loire (FFMC 37) a organisé « la chasse aux démons de la route ». Cette manifestation avait pour but de dénoncer les infrastructures dangereuses, encore trop présentes sur les routes du département. Elle a réuni 300 motards.

Rails guillotines
Après avoir tenu une minute d’applaudissements en mémoire des motards décédés au cours de l’année, le cortège s’est mis en marche en direction du premier arrêt : un virage du périphérique tourangeau où se trouve une glissière de sécurité non doublée.

La FFMC 37 avait pourtant émis une demande en ce sens auprès des autorités, il y a plus de deux ans. Mais la sécurité des motards ne semble pas être la priorité de nos conseillers généraux… Afin de rappeler la dangerosité de cette infrastructure, les manifestants ont mis leur tête sur la glissière pour rappeler l’effet « guillotine », en cas d’accident qui aboutirait à une chute, et au risque pour le motard de heurter lors de celle-ci un poteau de soutènement de glissière non protégé, donc d’être découpé par cet objet métallique tranchant.

Coup de balai
Les motards ont repris la route vers la commune d’Esvres, afin de sécuriser un rond-point constellé de gravillons. Ils ont balayé la route, enlevant une quantité impressionnante d’excédent de gravier.

Plus loin dans le bourg, la FFMC 37 a apposé des panneaux de signalisation temporaires, avec l’inscription : « chaussée dégradée ». Le but est d’avertir les usagers qu’ils vont rouler sur un axe qui ressemble plus à une piste de brousse qu’à une route goudronnée.

R comme radar
Les motards se sont ensuite dirigés vers deux radars automatiques, afin de signaler leur emplacement à l’aide de peinture non glissante. Le premier, toujours à Esvres, où pas moins de sept routes débouchent sur l’axe situé entre le panneau avertisseur et le radar. Le second, sur la commune de Reignac, sur la D943 dans l’axe Tours/Loches, qui n’était plus signalé depuis quelques semaines, le panneau étant tombé.

Hors normes
La journée s’est terminée à Chambray-lès-Tours, avenue de la Branchoire, où les militants ont dénoncé la non-conformité des coussins berlinois et l’immobilisme de la municipalité. Malgré la promesse de travaux de remise en état, vieille de deux ans, cette dernière n’a toujours pas bougé. Cette fois, la FFMC 37 espère être entendue.

Sébastien Captus, coordinateur de la FFMC 37

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