La circulation alternée n’aura donc, jusqu’au prochain épisode de pollution, duré qu’une journée, le 17 mars, sur la région parisienne. La Fédération française des motards en colère (FFMC), qui n’a pas apprécié que motos et scooters soient traités comme les voitures, commente cet épisode de « cacophonie gouvernementale »

« Le gouvernement a donc tellement brassé l’air de l’Île-de-France pollué que les vilaines particules ont fini par diminuer au point de pouvoir suspendre la punition alternée », se gaussent donc les Motards en colère.

« Dans sa grande sagacité et au terme d’une semaine calamiteuse, le gouvernement a eu la sagesse d’imposer des restrictions de circulation 24 h avant qu’un changement météo ne vienne purifier l’atmosphère de Paris et de sa petite couronne », poursuivent-ils, ironiques.

« Les restrictions de circulation n’auront donc embêté qu’une journée les salariés qui n’ont pas eu l’embarras du choix mais juste le choix de l’embarras. Mais attention, dès que le nuage toxique repasse la frontière, le gouvernement remettra ça, c’est promis ! » On peut, il est vrai, s’attendre à ce que cette mesure soit prochainement à nouveau imposée. Il reste à savoir si, cette fois, les deux-roues motorisés en seront exemptés.

« Ce répit permettra peut-être à nos décideurs en mobilité de se rendre compte qu’il n’y a pas de deux-roues motorisé fonctionnant au gasoil et qu’une moto occupée par deux personnes présente un taux d’occupation de 100%, soit plus qu’une voiture cinq places avec trois personnes à bord ».

Et la FFMC de conclure qu’elle propose, depuis plus de 30 ans, une expertise en matière de circulation à deux-roues… « Pour toute information complémentaire concernant les avantages à faire circuler des deux-roues motorisés en ville plutôt que des autos, la FFMC se tient à la disposition des experts purificateurs d’atmosphère ».

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