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Gants Knox Handroid : aussi en bleu Gants Knox Handroid : protections articulées Gants Knox Handroid : cabestan de serrage Gant Knox Handroid : la peau des kangourous

Causons-en-donc ! Le plus spectaculaire appareillage de ces gants n’est pas forcément ce que l’on en voit de prime abord, mais le gros bouton situé sur les manchettes. C’est une sorte de mini cabestan dont la vie et l’œuvre sont dédiés au serrage micrométrique des deux solides coques protégeant le début des avant bras. Pour ce faire, ces mini cabestans tirent sur des câbles. Ils sont équipé d’un blocage et d’un bouton libérateur. Au moins à l’état neuf, tout cela fonctionne très bien. Le pilote se sent protégé contre les chocs autant que contre l’abrasion mais en cas de glissade… quid de l’impact et de la résistance du très proéminent bouton ? A 195 € la paire de gants, cela donne à réfléchir. Tout aussi impressionnantes sont les volumineuses « crémaillères » en plastique souple qui accompagnent le moindre mouvement des phalanges. Outre leur esthétique relevant du marketing, elles exercent un réel amortissement antichoc.

Main en prise

L’intérieur de la main, réalisé en cuir de kangourou, est d’une plus grande souplesse encore que le reste du gant. La perception des commandes est excellente. Notons que malgré le volume général et l’aspect pour le moins guttural, les Handroid offrent un confort global très correct. Un très bon senti des commandes permet une conduite précise. Toutefois, notre petit doigt nous rappelle que, pour l’auriculaire justement, l’habitat est par trop étriqué. Pour un gant sport, notre petit doigt, encore, nous souffle aussi que l’absence de liaison entre lui et l’auriculaire néglige la sécurité pour l’économie d’échelle. Enfin, on constate que si la technologie des Handroid n’est pas que du vent, les aérations ont été oubliées. Quand le soleil donne, on y transpire haut la main.

Au final. Des gants sport qui « en jettent un maximum » dans le genre hi-tech, tout en oubliant quelques détails indispensables à l’usage pour lequel ils sont prévus, mais en oubliant surtout pas d’être aussi chers que la moyenne de leurs concurrents. Bref, de bons gants racing haut-de-gamme mais pas parfaits, avec un prix dans la moyenne.

Test réalisé avec Bruno Oberti, Étienne Garcin-Marrou et Yannick Leverd

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