Après avoir traversé une année 2017 difficile avec des résultats en baisse et la fermeture de son usine de Kansas City en 2019, Harley-Davidson est également menacé par Bruxelles qui envisage d’appliquer des droits de douane de 25% en réponse au souhait de Trump d’imposer des tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium européen.
Bref, le constructeur américain a tout intérêt à trouver de nouveaux relais de croissance, si possible sur son sol natal. Tel est probablement l’objectif de sa très affriolante offre de stage qui confirme également, après la sortie de sa Street 750 et de sa Street Rod, la volonté du constructeur de rajeunir sa clientèle.

#FindYourFreedom
Le stage #FindYourFreedom proposé par le service marketing de la marque ne consiste pas à s’enfermer devant un écran dans un bureau mais à prendre le guidon d’un de ses bicylindres pour sillonner les États-Unis. Les stagiaires devront alors raconter leur périple sur Facebook, Instagram, Twitter et Snapchat. Il est même possible de postuler si vous n’avez pas le permis, Harley se chargeant de vous initier à la conduite d’une moto. Et le plus beau est que les stagiaires, obligatoirement âgés de plus de 18 ans, garderont la moto au terme de leur 12 semaines de « labeur ».

Créatif avant tout
La procédure de recrutement est également assez originale. Pas question ici d’envoyer un CV et une lettre de motivation. Harley choisira les heureux élus parmi les candidats qui lui auront fait parvenir un texte, une vidéo ou un montage photo illustrant leur vision de la liberté. Sachez enfin, avant de postuler, qu’il n’y a pas de tickets restaurant aux USA. On ne peut pas tout avoir.

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