À compter du 1er février 2012, le prix du péage sur les autoroutes françaises augmente de 2,5 % en moyenne. Une hausse, fixée par l’administration et non par les sociétés d’autoroute, qui crée la polémique : elle dépasse l’inflation, la hausse des prix était, fin octobre, de 2,25 % en glissement annuel.

Petite entente entre amis…
Si cette hausse annuelle n’est pas du fait des société privées ayant raflé les concessions autoroutières, celles-ci n’en ont pas moins quelques petites pratiques à se reprocher.

Foisonnement
Le journal Marianne les recensait, dans un article du 29 octobre 2011. Les sociétés d’autoroute pratiquent le « foisonnement » : chaque année, l’État impose une augmentation globale moyenne valable sur l’ensemble du réseau. Les exploitants ajustent ensuite l’augmentation sur chaque tronçon d’autoroute, en fonction de la fréquentation : plus il passe de véhicules, plus le tronçon est cher… Argent facile !

Fermeture des cabines
Et on ne parle pas des réductions de personnel : combien de cabines où le guichetier est remplacé par une machine ? Le problème pour nous, motards, est d’être certain que l’ordinateur applique le tarif moto…

Communication
En termes de sécurité routière, les concessionnaires pratiquent aussi la langue de bois. Dans le cadre de la lutte contre la somnolence, Vinci se targue d’offrir le café aux conducteurs, la nuit. Un café à 1 euro… Pendant ce temps, combien d’exploitants installent des lignes blanches avec des barrettes sonores ?

Manne
L’exploitation autoroutière française reste une manne propre à satisfaire les actionnaires : les trois sociétés d’autoroute ASF, APRR et Sanef, privatisées en 2006, ont engrangé 5 milliards d’euros de profits depuis cette date. Qui dit mieux ?

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