« Je me suis toujours contenté de fixer une date et un point de rendez-vous, rien de plus » rajoute Pierre Vedel. « Charge à chacun de gérer son hébergement : à l’hôtel, en gite, voire sous la tente pour les plus endurcis. » Cette année encore, plus d’une vingtaine de toiles ont été montées à l’entrée du village, pour une nuit relativement clémente (-10°C) sous un ciel incroyablement pur et étoilé.

Combien de marmotards ont-ils faits le déplacement ? Une centaine ? Peut-être 150 ? Difficile à dire, mais force est de constater que l’ambiance a été incroyablement fraternelle et respectueuse. Comme toujours diront les habitués, qui en cet hiver particulièrement clément ont un moment craint de ne pas trouver de neige.

C’était sans compter sur les violentes intempéries qui ont frappé le département la veille, rendant la route d’accès suffisamment glissante et piégeuse par endroit pour sauver l’essentiel : la légitime fierté d’avoir atteint ce bout du monde au pire moment de l’année. Mais certainement pas le moins beau ni le moins chaleureux.

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