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Essai comparatif : 5 roadsters mid-size en Bretagne

Essai comparatif : les fleurons des roadsters mid-size se sont payé un w.e. breton. Un roadtrip de 2000 bornes de Saint-Malo à la pointe du Raz en passant par Perros-Guirrec. Le climat est plutôt rude, mais vivifiant. Une virée bretonne qui cartonne !

Brrrr…il promet d’être frileux ce voyage…mais qu’importe, ce n’est pas le moment de faiblir : au milieu de 4 compagnons de voyage chevronnés, on est motarde où on ne l’est pas ! Allez, direction la Bretagne et son soleil ! Ben quoi, « En Bretagne, il ne pleut que sur les cons » parait-il, alors on ne risque rien !

Ovni et traditions
Un petit arrêt au Mont-Saint-Michel s’impose ; même si ce n’est pas encore la Bretagne, ce lieu reste magique et incontournable. Il faut cependant lutter avec les gardiens du site pour pouvoir s’arrêter sur le chemin d’accès afin de prendre une photo souvenir.

La Bretagne s’offre à nous dans l’après-midi avec un beau soleil et de la chaleur ! Si si, c’est vrai ! Nous enfilons les kilomètres de la magnifique côte et faisons demi-tour lorsque nous nous apercevons que nous avons passé… une fête de village typique ! Nous avons même l’honneur de nous joindre à un groupe folklorique présent et de jouer avec eux un remix breton (perso, j’avais dans les mains une clarinette que j’ai tout de même réussi à tenir à l’envers…).

Pour nous remettre de nos émotions, un gentil viticulteur nous propose son Ovni (objet viticole non identifié) : un petit (j’ai dit « petit » !) verre de l’amitié et ça repart !
Arrêt à Cancale pour faire quelques photos d’action de la 750 Z avec Étienne. J’en profite pour enlever le blouson car le soleil cogne, et grignoter quelques palets bretons ; la Bretagne ça creuse !
Nous faisons escale à Saint-Malo pour y passer la nuit.
Je vais l’apprécier mon dodo, mais avant, il faut se restaurer et je me jette sur le menu pour commander une bonne plâtrée de moules-frites (j’en rêve depuis le matin !).

2e jour : Debout de bonne heure, il y a du travail à fournir et de plus, la météo est gentille avec nous, profitons-en !
Un petit tour dans Saint-Malo où Stephen, notre « presse-bouton » (c’est lui qui le dit !) préféré nous mitraille accrochés au cordage d’une frégate ainsi que sous les remparts de la ville. Puis, les motos prennent la direction de Dinar, Saint-Brieuc, Paimpol et Perros-Guirec.

Émerveillement et petits tracas
Je craque pour Ploumanac’h, la ville de granit rose. C’est un lieu magnifique, presque surnaturel tellement c’est beau…
On s’y attarde pour le plaisir des yeux mais il ne faut pas trop trainer tout de même, le macadam nous attend… Pas pour longtemps car la Triumph nous fait des siennes en décidant de s’éprendre pour une jolie vis parker dans son pneu arrière. Mince, trouver un magasin de motos ouvert le lundi ne va pas être facile… Mais que nenni ! « Bigoud in Bike », situé à Perros-Guirec, nous accueille avec sympathie et la Triumph s’offre une belle mèche.

Nous n’avons pas perdu notre temps quand même : Stephen en a profité pour faire les photos d’actions avec Éric et la Ducat’ et moi je fais la causette avec Axel en contemplant la mer. On parle de quoi ? Ben, de motos bien sûr !
Il commence à se faire tard et il faudrait accélérer la cadence car nous aimerions rejoindre Quimper pour y passer la nuit. Nous traversons Lannion, Saint-Michel-en-Grève, Morlaix, Mont-d’Arré, Pleyben et finalement Quimper… Ouf ! il est temps qu’on arrive : un besoin naturel se fait ressentir depuis au moins 100 km et la spéciale virolos enchainée avec entrain n’améliore en rien mon état ! (Les garçons n’y pensent pas, mais nous les filles, il nous manque cette durite si pratique pour se soulager en pleine cambrousse !)

3e jour : Il ne fait pas très beau, j’espère que les 50 km qui nous séparent de la Pointe du Raz ne se feront pas sous la pluie, on a pas de ciré jaune !
Qu’importe le temps, les motos sont contentes : elles ont du carburant (nous avons eu la chance de ne pas en manquer en Bretagne, mais nous suivions tous les soirs à la télévision l’évolution de la pénurie…).

L’odeur des palets bretons...
Nous arrivons à la Pointe du Raz. Que j’ai mal au popotin sur cette 750 Z… Chouette ! on s’arrête dans une biscuiterie ! La bonne odeur de palets bretons est omniprésente dans la région tellement il y en a. Nous avons le droit à une petite dégustation et moi je ne sais plus où donner de la tête… ou plutôt des papilles… (photo n°6)
J’en profite pour ramener l’incontournable bol de Bretagne, celui avec le prénom dessus ! (en même temps, ce n’est pas difficile de le trouver avec le prénom que j’ai…).

La pluie s’invite pendant 10mn. Éric s’agace avec les gouttelettes sur ses lunettes pendant que Stephen organise une séance photos auprès de la statue de Notre-Dame-des-Naufragés : ce n’est pas le moment de trainer car le vent s’en mêle et ça caille ! Et puis nous avons rendez-vous à la criée d’Audierne : après la bonne odeur de biscuits chauds, on va respirer la bonne odeur de poissons frais !
J’ai découvert à quoi ressemblait une lotte (ou baudroie)… Quel poisson étrange, je comprends pourquoi nous n’en voyons pas sur les étalages des poissonneries…

Le soleil est revenu et nous traversons Pont-l’Abbé et Lorient pour finir à Quiberon. Il faut trouver un hôtel et Axel nous en dégote un avec vue sur la mer ! Génial !
Nous nous reposons un peu avant le diner et j’imagine déjà la méga crêpe que je vais manger ainsi qu’à la bolée de cidre qui va l’accompagner ! Il faut que j’en profite, car demain c’est le retour sur Paname. Pfff, déjà…

4e jour : Super, le soleil est encore présent pour notre dernier jour breton. La FZ8 m’accompagne et nous empruntons la route de la côte sauvage. Nous faisons quelques clichés à Saint-Pierre-Quiberon et à Carnac (tiens, cela me rappelle une marque de bottes…). De jolis menhirs illustrent le paysage et je pense à Obélix soudainement !

J’veux pas rentrer !
Nous passons Vannes, Rennes et plus nous nous dirigeons sur Paris et plus il est difficile de trouver une station d’ouverte… Zut, Axel nous fait signe que la Shiver est en réserve. C’est qu’elle boit cette coquine par rapport aux autres ! Étienne se place devant lui avec la Street et Axel se transforme en jolie limande et profite de l’aspiration pour consommer moins. Nous sommes soulagés de trouver du carburant quelques kilomètres plus loin (pfff…je serais bien restée en Bretagne moi…).

Aïe aïe aïe, je commence à voir les panneaux de direction « Paris », ça fiche un coup au moral ça… L’aventure se termine. Nous laissons derrière nous une magnifique région pour s’enquiller le long ruban de macadam de l’autoroute.
Je rentre avec des souvenirs plein la tête, 4 jours magnifiques en compagnie de 4 joyeux drilles et 5 motos rigolotes. Mais finie l’iode, bonjour le dioxyde de carbone !

Merci tout plein à Moto Magazine pour ce joli périple en Bretagne.
J’espère que cette petite recette vous aura donné le cidre à la bouche et que vous irez user un peu de pneu dans cette belle région : il y a de belles et de bonnes choses, pourquoi s’en priver ?

Gaëlle

PS : Je voudrais rajouter, pour les mauvaises langues, qu’il ne pleut pas toujours en Bretagne ! La preuve, 10 mn de pluie sur 4 jours…

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