Bilan occasion

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Bilan occase Kawasaki Z 1000 : fourche Bilan occase Kawasaki Z 1000 : chassis Bilan occase Kawasaki Z 1000 : vibrations Bilan occase Kawasaki Z 1000 : gaffe aux modifs

Le Z sied parfaitement au K ! Dès que les « verts » déclinent cette consonne, le succès est au rendez-vous. Même si elle souffre de la concurrence de la 750 cm3, la 1000 dispose de solides arguments pour sortir de l’ombre, surtout depuis sa dernière évolution (fin 2009). Son look « manga », dessiné sur mesure pour le stunt et le tuning, dissimule pourtant un engin convivial, fiable et bien fini. Caractère timoré oblige, elle souffre d’être trop souvent modifiée. Et comme elle n’est déjà pas du genre sobre, le budget d’utilisation peut atteindre des sommets. Mais elle se plie sans rechigner à tous les usages, y compris les plus musclés, ce qui peut d’ailleurs laisser des stigmates fort désagréables.

A surveiller :

Kawasaki a lancé une action de rappel en SAV concernant les modèles 2010, avec et sans ABS (série ZR1000DAF/DAS/EAF). Selon la marque, « la durite de frein avant gauche pourrait être en contact avec le disque de frein en cas de freinage extrêmement violent. Ceci pourrait endommager la durite et entraîner une fuite du liquide, qui pourrait créer une panne du circuit de freinage ».

À vérifier impérativement sur le livret d’entretien. Du fait des méthodes empiriques souvent employées, évitez scrupuleusement toute machine débridée (plus de consommation, moins de fiabilité). À noter que les boîtiers d’allumage additionnels, plus ou moins programmables, engendrent nettement plus d’avaries que d’agrément… Des à-coups à l’accélération et/ou des calages intempestifs peuvent être générés par un câble de starter grippé tandis qu’un filtre de pompe à essence encrassé peut engendrer des coupures moteur à bas et moyen régime.
Attention aux échappements adaptables trop libres qui réduisent le couple et nuisent au fonctionnement du moteur.
Scrutez l’état du radiateur car il est très exposé aux projections et les risques de fuite sont importants (impact de gravier). Certains propriétaires prévoyants l’ont d’ailleurs équipé d’une grille de protection. Une astuce à privilégier le cas échéant.
La commande d’embrayage peut s’avérer excessivement dure et peu progressive (câble non graissé et/ou endommagé). Le collecteur d’échappement est la victime numéro un de la garde au sol réduite (surtout en duo). Vérifiez l’état des tubes sous le moteur, parfois proches de la perforation (généralement, c’est le collier de serrage du collecteur qui s’use en premier).
Testez toutes fonctions de la console d’instrumentation qui souffre autant des vibrations que des nettoyages haute pression (risque d’indications fantaisistes, tronquées ou absentes). Une mauvaise série de contacteurs (soudures fragiles) a affecté le premier millésime (2003).

Points faibles :

Alors que le premier millésime pèche par un moteur peu démonstratif du fait d’une trop grande linéarité, la génération suivante est de plus jugée trop lourde et pataude (entre 2006 et 2009), surtout du fait de suspensions trop souples d’origine et du poids élevé (236 kg avec pleins).
Toutes versions confondues, les utilisateurs déplorent une selle exécrable, qualifiée tour à tour de « bout de bois » ou de « béton armé ». Un point de vue largement partagé par le (la) passager(e), qui doit en plus composer avec une assise étroite, des repose-pieds trop haut placés et l’absence de poignées de maintien. En matière de duo, on frise donc le hors sujet… Si l’absence de béquille centrale n’étonne guère, elle n’en demeure pas moins incongrue sur une machine équipée d’une transmission secondaire par chaîne et fait copieusement pester les propriétaires au moment d’en assurer l’entretien.
Les garde-boue symboliques n’assurent même pas le minimum de protection, ce qui garantit une copieuse douche à la moindre averse. À l’avant, ce défaut rend vulnérable le radiateur (voir « À surveiller »). Les noctambules pestent contre le faisceau de code trop étroit et manquant d’intensité. Enfin, tous déplorent que l’ancrage et le transport d’antivol U soit, sinon impossible, du moins très problématique.

Points forts :

La plastique acérée de la Z 1000 arrive en tête des motivations d’achat, et cela a d’ailleurs poussé de nombreux ex-propriétaires de Z 750 à monter en gamme sans s’en trouver dépaysés. Tous millésimes confondus, ce gros roadster reste un modèle de convivialité qui s’illustre par sa facilité de prise en main, étonnante pour la cylindrée, et sa position de conduite quasi instinctive.
La souplesse du moteur est appréciée des utilisateurs, et particulièrement par ceux qui évoluent en milieu urbain. La maniabilité exemplaire facilite d’ailleurs l’exercice. Dans son dernier opus (fin 2009), le quatre-cylindres suscite un concert de louanges tant il a retrouvé la vigueur et le caractère qui lui faisaient défaut auparavant.
Le freinage est digne des meilleures sportives, mais exige un bon dosage de la commande (attaque très « virile »). L’instrumentation est jugée lisible et complète (température moteur, jauge de carburant, horloge et totalisateurs partiels sur écran à cristaux liquides, compte-tours analogique jusqu’à fin 2009).

Au baromètre de l’occasion :

Hormis la dernière version qui s’échange âprement 10 à 15 % au-dessus du tarif de référence, les précédents millésimes de Z 1000 souffrent justement de l’effet de mode induit par le nouveau modèle. À la clef, des transactions 15 à 20 % sous la cote, sauf pour des machines agrémentées d’accessoires (selle confort, bagagerie de réservoir…).

-  Délai de revente : 1 à 2 mois
-  Premier prix en occasion (s) : 3 000 €
-  Exemplaires immatriculés : 11 600

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