Essai

Alors même que les montées en régime sont toujours aussi rapides et vigoureuses jusqu’aux alentours de 7.500 tr/mn, où le bridage intervient et fait comprendre qu’il n’est pas bien utile d’aller au-delà.

Garantes d’une meilleure capacité à encaisser les inégalités du sol, les jantes – désormais tubeless – de 21“ à l’avant et 18“ à l’arrière (contre 19 et 17 sur l’Adventure « normale ») induisent un brin d’inertie à la mise sur l’angle. Phénomène largement compensé par la maniabilité qu’apportent des pneus plus étroits. Toujours des ContiTrailAttack 2 très performants sur le bitume, mais paradoxalement inadaptés à un usage off-road

20 mm de débattement supplémentaire à l’avant, 30 mm à l’arrière, l’« R » de rien ça vous change une moto, soudain capable d’encaisser de plus fortes compression sans talonner. Sachant que ce travail est dévolu à des éléments WP haut gamme, réglables en tous sens mais seulement manuellement. L’option électronique n’existant pas dans cette configuration.

Ajoutons une selle monobloc (non réglable), une bulle plus basse (mais toujours ajustable) et des crash-bars, et l’on obtient une machine aux caractéristiques dynamiques et à l’esprit finalement bien différents du modèle d’origine. Une 1190 Adventure toujours redoutablement efficace sur route, mais désormais capable de la quitter sans arrière-pensée. Voire même avec une certaine jubilation, que nous vous ferons partager prochainement dans Moto Magazine !

Photos : Lionel Beylot

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