Essai

La Z1000, c’est l’un des roadsters les plus échevelés du moment dans la catégorie des 4-cylindres. Si, sa puissance peut paraître modeste face à certaines Européennes (142 ch contre 160 ch pour la S1000R ou 180 ch de la Superduke R), son multicylindre (qui gagne 5 ch en full) garde une bonne dose de fun et un répondant à la poignée plus prompt, surtout depuis que la marque a revu de fond en comble son admission (cornets, rampe d’injecteur et arbre à cames).

Habillage

Mais cette nouvelle mouture présente surtout un habillage bien plus actuel. Terminé les lignes tendues type « soucoupe volante » du précédent millésime, cette nouvelle face avant plongeante apporte une sérieuse dose d’agressivité, d’autant qu’elle possède un étonnant éclairage à LED, immédiatement identifiable.

Petites touches

Côté châssis, Kawasaki a également avancé par petites touches. La géométrie évolue doucement à l’avantage du train avant, qui devient bien plus vif en entrée de courbe. La nouvelle fourche à gestion séparée des réglages (précharge du ressort sur le tube gauche et détente et compression sur le droit) se chargeant de la coller au sol et de limiter la plongée au freinage.

Enfin, le gros de l’évolution passe également par l’amélioration du mordant des étriers à la prise du levier. Si le bocal translucide apporte une petite touche de fun, le piston plus important du maître cylindre aide sérieusement à la stopper efficacement, sans aucun effort. Une version avec ABS est également disponible pour 600 € supplémentaires.

Bilan

Cette nouvelle mouture lui permet de siéger sans trop de complexe dans la catégorie des roadsters sportifs. Certes, on aurait tout de même aimé qu’elle adopte l’anti patinage de la Z1000SX, mais ce manque ne gênera en rien la conduite sur un sol bien sec. Et le prix… il ne s’en porte pas plus mal !

Retrouvez l’essai complet de la nouvelle Kawasaki Z1000 dans le Moto Magazine n°304 de février 2014.

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