Face à un décret édité par le ministère de l’Écologie, la FFM saisit le Conseil d’État. Le 11 avril dernier, le ministère a promulgué un décret visant à évaluer l’impact des activités humaines en zones « Natura 2000 ». Le réseau européen Natura 2000 a pour but de conserver des sites naturels ou semi-naturels ayant une grande richesse de faune et de flore. Problème : ce décret ne vise pas seulement ces zones protégées mais, selon la FFM, l’intégralité de l’Hexagone. Les sports mécaniques sont soumis à des contraintes spécifiques qui correspondent pas aux normes de protection.

Ce décret est donc pointé par la FFM comme étant une nouvelle arme pour « certains préfets motophobes qui n’hésiteront pas à interdire, par principe, toute activité de sport mécanique sur des pans entiers du territoire national. »

C’est en rappelant la charte constitutionnelle environnementale, datée de 2004, que la FFM a saisi le Conseil d’État. Charte qui précise que si le développement durable doit comporter un volet environnemental, il doit aussi prendre en compte l’aspect économique.

C’est avec cette carte-là que la FFM espère faire pencher la balance de son côté. Elle ne manque pas de rappeler que les sports mécaniques ont été plébiscité par les Français (selon un sondage Ipsos de 2009) et qu’ils sont reconnus d’intérêt général par la loi française.

La balle est dans le camp du Conseil d’État.

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