Le rendez-vous était fixé à Narbonne, peu avant 11 heures le 5 novembre, par l’antenne de l’Aude de la Fédération française des motards en colère (FFMC 11). Elle était épaulée par une délégation de l’antenne FFMC des Pyrénées-Orientales (FFMC 66).

Le but de cette mobilisation était de dénoncer la mise en place d’un contrôle technique 2-roues à la revente, prévu pour 2017, mais aussi de pointer du doigt les mesures « motophobes » de l’État.

Le symbole de la Liberté
La soixantaine de motards ayant répondu à l’invitation a pris la direction du pont de la Liberté (Narbonne). Les manifestants ont bloqué pendant une vingtaine de minutes le carrefour.

Les militants ont inscrit sur la chaussée les raisons de leur colère. Le cortège s’est ensuite dirigé vers un rond-point situé à l’entrée du boulevard 1848 pour y mener une opération similaire, avant de prendre la direction de Carcassonne.

Non au racket de l’État
« Le contrôle technique des 2-roues est simplement une tirelire pour remplir les caisses de l’État, s’insurge Jean-Louis Ferrand, coordinateur de la FFMC 11. Cette mesure n’est pas identifiée comme permettant diminuer la mortalité routière. C’est un racket organisé, on prend les motards pour des pompes à fric. Malheureusement, on constate que ces dernières années, nous sommes la cible des pouvoirs publics. Tout est fait pour qu’à l’arrivée on passe à la caisse ».

Double peine
Le responsable de la FFMC 11 a pointé du doigt le nouveau permis : « Un motard qui perd son permis aujourd’hui va retrouver le statut de jeune conducteur lorsqu’il le repassera, constate Jean-Louis. C’est une double peine : il ne pourra pas conduire une moto de plus de 35 kW pendant deux ans. Il sera donc obligé de vendre sa moto, ou bien de la laisser dans son garage. Cette situation n’existe pas pour un automobiliste ».

Blocage des grands axes à Carcassonne
Arrivés à Carcassonne vers 14 heures, les motards ont pris d’assaut le rond-point George-Pompidou, à côté du centre Leclerc. Un axe important de la ville, particulièrement fréquenté en ce début d’après-midi. Ils sont restés sur place une vingtaine de minutes, provoquant un énorme bouchon, avant de se rendre devant la préfecture du département pour un nouveau blocage. Une délégation a été reçue. Les motards ont pu aborder les différents sujets, dénoncés au travers des actions du jour.

Mais rien ne dit que les représentants de l’État dans le département entendront cette colère. L’année 2017 promet d’être celle d’une grande mobilisation des motards...

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