Mettre en place des bancs à fleurs ou autres objets, à même la route, pour inciter les usagers à ralentir est potentiellement meurtrier pour le motard qui viendra percuter l’obstacle en cas d’accident.
Omettre de doubler un rail de sécurité par une lisse inférieure, trop souvent pour des raisons économiques ou d’ignorance, empêchant ainsi à un usager victime d’une chute de pouvoir s’en sortir en vie, est assassin.
Interdire l’accès à une infrastructure sécurisée, à l’image du tunnel de l’A 86, est absurde.
Verbaliser un deux-roues sur un trottoir alors qu’il ne gêne en rien la circulation des piétons est scandaleux.
Toujours la même soupe
Le dernier Conseil interministériel de sécurité routière (CISR) vient de prouver une fois de plus que le gouvernement est en panne de propositions répondant aux préoccupations des usagers de 2RM. En effet, le Premier ministre François Fillon s’est contenté d’annoncer la mise en place du contrôle technique pour les cyclos.
Quant à la concertation qui a débuté depuis maintenant plus de six mois entre la DSCR (Direction de la sécurité et de la circulation routières) et le monde du deux-roues, rien n’en sort de plus que l’éternel laïus sur le respect de la règle exprimé par la déléguée à la Sécurité routière, Michèle Merli.
Pour une reconnaissance !
« Il n’y a rien de plus injuste que de traiter également des choses inégales. » Cette citation d’Aristote a plus de 2000 ans, mais elle illustre parfaitement les revendications des Motards en colère. Les gouvernements successifs appliquent cette maxime à leur guise en ne reconnaissant pas les différences des deux-roues motorisés, sauf pour les pénaliser.
Les Motards en colère en ont assez que l’on règle le problème des deux-roues seulement à renforts de PV et d’interdictions.
Mobilisation
Pour le respect et, surtout, la prise en compte des différences propres à ce mode de déplacement, tous dans la rue le 13 mars !
Retrouvez la liste des rendez-vous pour les manifestations.