Le problème pour un motard, Bruno l’explique simplement : « le cadre aux arêtes anguleuses est dangereux. Un chien, un enfant traversant, une voiture sortant d’un parking, et nous voilà, pauvre motard, écrasé contre ces arêtes saillantes… » On lui rétorquera, comme d’habitude que, s’ils respectaient la vitesse, les motards ne se feraient pas mal. Pourtant, même à trente à l’heure, une chute sur un angle saillant, ça blesse. Nous adressons un Casque d’Ane à la commune du Touquet-Plage !

Deux bosses… des bosses !

Sur une petite route très empruntée, au croisement des chemins de la Croix Rouge Fer et du Cimetière des Bourguignons à Longpont-sur-Orge (91), le carrefour est matérialisé par deux bosses de goudron des plus… invisibles. « Un soir, je suis passé par là de nuit et je n’ai pas vu l’obstacle, raconte Philippe, un lecteur qui roule en Speed Triple (le bienheureux !). Même à faible allure, j’ai été très fortement secoué ! » Plus de peur que de mal, Philippe n’a rien eu. Mais il est revenu le lendemain, appareil photo en main. « On voit d’ailleurs que nombre de carters et/ou pare-chocs y on laissés des plumes », commente Philippe. Il a raison, et nous adressons un Casque d’Ane à la commune de Longpont !

Ligne claire

Rudy a cru qu’il allait chuter, quand il a doublé un cycliste sur sa Kawasaki ZR7, rue Louis Pasteur à Duclair (76). Les services techniques de la commune ont séparé les deux voies de circulation opposées avec une sorte de boudin en plastique, sur une longueur de 1,5 km environ. Pour les automobilistes, qui constituent la majeure partie des usagers de la route, ce n’est pas un problème. Mais pour les conducteurs de deux-roues, qui sont souvent obligés d’utiliser toute la largeur d’une chaussée, il n’en va pas de même. Ce type de dispositif, sur une distance aussi importante, peut contribuer à augmenter les risques de chute, même à vitesse modérée. Aussi, nous adressons un Casque d’Ane à la commune de Duclair !

Pavés dans la mare

A Cholet (49), on n’y va pas par quatre chemins : des usagers franchissaient trop souvent la ligne blanche, rue de Maulévrier ? Les services techniques ont remédié au problème en installant d’énormes rochers entre les deux voies de circulation opposées… Et tant pis pour l’intégrité du pauvre conducteur de deux-roues qui viendrait à chuter, sur revêtement humide par exemple. Bah, il ne sont pas nombreux, les conducteurs de deux-roues… Allez, nous adressons un Casque d’Ane à la commune de Cholet, et lui demandons de retirer ces rochers au milieu de la chaussée !

Pieux séparateurs… et tueurs

La commune de Villeurbanne (69) a créé une piste cyclable, le long de la rue du Canal. C’est bien. Mais quelle idée a-t-elle eu, de la séparer de la chaussée auto-moto avec des pieux en bois biseautés ? A la moindre glissade (eh oui, en deux-roues on est en équilibre, on peut déraper…), l’usager, qu’il soit cycliste ou motocycliste, sera sanctionné d’un risque d’empalement… L’horreur ! Nous adressons donc un Casque d’Ane à la commune de Villeurbanne, et lui demandons de trouver un autre dispositif de séparation !

Pavés saignants

Brigitte et Gabriel nous ont signalé ces pavés métalliques, utilisés par la commune de Bry-sur-Marne dans le but de séparer la piste cyclable de la chaussée, sur le boulevard Pasteur. « Cela représente un grand danger pour les deux-roues non avertis qui serreront sur leur droite, surtout de nuit, déplore Gabriel. Une simple bande continue réfléchissante aurait suffi et aurait été sans inconvénients pour la sécurité des deux-roues à moteur, sans entamer celle des cyclistes. » Eh oui, c’est du bon sens… Nous sommes en accord avec Brigitte et Gabriel, et adressons un Casque d’Ane à la commune de Bry-sur-Marne !

Publicité
Infos en plus