Le cortège soit environ 2000 motos démarrait peu après 15h00, avec en tête la camionnette sono de la FFMC 34, encadré du service d’ordre des FFMC 30, 34 et 48. Premier arrêt stratégique : le rond-point du péage de Nîmes ouest, qui couvre l’entrée d’autoroute A9, la route de Montpellier et la route d’Alès. Le convoi s’étalant sur près de 2 km et bloquant un autre rond-point, celui de la Ville Active regroupant la plupart des commerces. Un quart d’heure d’arrêt suffit à causer un embouteillage monstre sur ces artères principales, et même sur l’autoroute.
Direction ensuite rue Maréchal-Juin pour rejoindre le centre-ville et, coïncidence, se trouvait sur le parcours un centre de contrôle technique Dekra. Vous imaginez la suite : arrêt des motards. Le camion sono étant là, Jacques Barac, coordinateur de la FFMC 30, en profitait pour prendre le micro et leur rappeler les raisons de leur présence ici. Pendant ce temps, la FFMC 34, ses militants et ses sympathisants gonflaient des ballons à l’hélium pour les faire flotter au dessus de Dekra. Une FFMC 34 venue en nombre, avec matériel de déco, des pétards, une sono : équipés, les mecs ! Du papiers hygiénique, des œufs, des poubelles ont gentiment été offerts au centre de contrôle technique préféré des manifestants.
Direction ensuite le centre ville, pour un autre arrêt autour des Arènes de Nîmes, puis retour vers le Stade des Costières pour la fin de la manif. Des photos de groupe avec les diverses fédés ont été prises, tous les motards encore présents remerciés de leur participation.
Aucun incident n’a été à déplorer, que ce soit lors du parcours ou pendant les arrêts où des tracts anti CT ont été distribués aux automobilistes, leur expliquant qu’ils seront aussi fortement touchés par le projet de la Commission européenne. Des automobilistes qui, pour la majorité, ignorent encore cette mesure, mais comprennent mieux la motivation des motards.
Encore bravo au service d’ordre des FFMC 30,34 et 48 pour le travail effectué qui a fait que cette manif à pu se dérouler dans l’ordre et le calme.
Texte et photos Patrick de Jonghe - Correspondant 30
