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Il est 15h30 quand le cortège part vers le centre ville, empruntant le périphérique en direction du premier point de blocage : le rond-point de la sortie d’autoroute A9, où un arrêt de 10 mn se fait. Résultat, un bouchon de 2 kilomètres sur le périphérique et plusieurs ronds-points saturés. Le lieu est stratégique car c’est l’entrée de la ville de Nîmes par les routes d’Alès, de Montpellier et bien sûr la sortie de l’autoroute A9.

Il fait vraiment très beau et chaud pour un mois de mars (23° sans un brin d’air), les moteurs et les motards chauffent. Le cortège reprend la route vers le point de blocage suivant, où se situe un centre de contrôle technique Sécuritest qui sera redécoré avec du papier toilettes. Un quart d’heure d’heure plus tard, les manifestants reprennent la direction du centre ville avec pour but de faire un arrêt de 15 mn au pied des arènes de Nîmes. À ce moment-là, le centre ville est complètement paralysé. Les piétons applaudissent le mouvement et les enfants sont émerveillés par toutes ces machines et la mélodie des mécaniques.

C’est ensuite le départ vers la préfecture de Nîmes, où un autre arrêt sera effectué afin que quelques membres de la FFMC puissent rencontrer un représentant de l’État. Trois membres du bureau de la fédé 30, dont votre serviteur correspondant Moto Mag, et Jean-Michel de la fédé 34 seront reçus par Monsieur Laurent, directeur de cabinet du préfet, à qui lui sera remis le Manifeste de la FFMC. L’échange tournant au dialogue de sourd, les militants n’insistent pas et rejoignent le reste des manifestants.

Le retour vers le stade des Costières se fait dans le calme et aucun incident n’est à déplorer, la manifestation étant bien encadrée par les forces de l’ordre et le service de sécurité de la FFMC. Seule une motarde aura fait un malaise en début de manif, rapidement secourue par les pompiers et les médecins du Samu appelés par les organisateurs.

Les automobilistes ont été patients et même certains heureux de nous voir, approuvant les revendications exposées sur les tracts qui ont été diffusés tout le long du parcours. Il est 18h00 au stade des Costières, quand tout le monde rentre chez soi et que quelques courageux prennent la direction de la capitale pour représenter le Sud lors de la manif parisienne (lire Manif moto à Paris : le Sud en étendard !).

Patrick de Jonghe – Correspondant 30


La colère des motards à Nîmes par TVSud

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